Gestionnaires en direct – Les banques canadiennes, une occasion à saisir

4 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les titres à dividende des banques canadiennes sont la meilleure aubaine par les temps qui courent, selon David Graham, vice-président, actions canadiennes pour Gestion globale d’actifs CIBC.

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« Les banques offrent des dividendes avec un rendement solide, à un bon prix. Elles ont traversé 2008 sans problème sérieux et elles se portent encore mieux aujourd’hui, avec un ratio de capital plus élevé, observe David Graham. Elles ont été punies en raison de la performance des autres banques du monde, et c’est pourquoi elles offrent une excellente occasion d’achat. »

Seul risque associé aux banques : les prix élevés de l’immobilier qui découragent de nombreux emprunteurs, combinés à un taux d’intérêt stagnant. « La faiblesse des prêts immobiliers va générer une croissance modeste des banques, autour de 5 % d’ici un an, mais les dividendes sont solides. Achetez-les et attendez, et ne vous souciez pas de ce qui se passe en Europe. »

C’est là l’autre message de David Graham : le marché réagit plus que de raison à l’actualité quotidienne, en raison d’une nervosité généralisée. Son approche : rester calme. « Nous regardons les entreprises dont les dividendes offrent des rendements sûrs, et qui sont capables d’améliorer ceux-ci d’ici trois à cinq ans grâce à de bonnes liquidités, explique-t-il. Aujourd’hui, les actions qui offrent de bons dividendes sont trop chères parce que tout le monde cherche du revenu. C’est le cas des titres des télécoms, entre autres. »

Selon David Graham, tout l’art de l’investisseur va consister à équilibrer les titres chers, mais qui offrent de bons dividendes, et les titres qui offrent une bonne aubaine. D’où l’intérêt pour les banques canadiennes, sous-évaluées à son avis.