Gestionnaires en direct – Pétrole : l’offre et la demande en voie de réconciliation?

Par La rédaction | 11 février 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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petrole_huile_raffinerie_usine_425L’offre excessive de pétrole devrait baisser cette année, tandis que la demande s’accroît. Une bonne nouvelle pour le prix du brut, croit Scott Vali, vice-président, Gestion d’actifs CIBC.

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« Dans les récents rapports financiers des entreprises nord-américaines de production et d’exploitation (E&P), on voit les dépenses en capital baisser de 35 à 60% en plus d’autres initiatives de réduction de la production », observe Scott Vali.

Alors que l’évolution de la production d’une année à l’autre (year-on-year) était stable à la fin de 2015, l’expert s’attend à voir ce chiffre baisser de 500 000 à 600 000 barils par jour à la fin 2016.

« L’autre source d’inquiétude, c’est l’OPEC, et en particulier l’Iran qui parle d’ajouter de 500 000 à 1M de barils par jour sur le marché. Nous croyons que leur apport restera modeste, ne serait-ce qu’en raison des défis de production qu’ils ont rencontrés ces dernières années », dit Scott Vali.

De son côté, la demande reste prometteuse, croit-il.

« La demande d’essence a crû de 12% d’une année à l’autre en Chine, et de 3,6% en Amérique du Nord, ce qui est une première depuis plus de 25 ans. Les Américains parcourent de plus longues distances, et consomment davantage puisqu’ils favorisent désormais les véhicules plus imposants de type VUS. Cela est dû bien sûr à la chute des prix à la pompe », explique Scott Vali.

« 2016 devrait donc voir l’offre décliner et la demande croître, ce qui va nous rapprocher d’un équilibre. Les prix du brut sont encore assez solides pour soutenir les entreprises du secteur, et on devrait les voir atteindre 40 à 45 $ du baril d’ici la fin de l’année. »

La rédaction