Gestionnaires en direct – Tenez-vous loin de la Chine… pour l’instant

Par La rédaction | 19 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La Chine est non seulement responsable de la volatilité récente des marchés mondiaux, mais elle va en provoquer davantage dans les temps à venir, prévient Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la CIBC.

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« Les investisseurs doivent comprendre que cette volatilité provient d’une crise de crédibilité, et non de solidité économique. Les marchés boursiers chinois ont chuté, mais il faut se rappeler qu’ils s’apparentent à des casinos, comme en témoignent leurs grandes variations dans les ratios cours-bénéfices », explique Benjamin Tal.

Selon l’expert, le gouvernement chinois a bien tenté de contrôler la Bourse, mais ce fut en pure perte, et il n’a fait que perdre de la crédibilité au bout du compte.

« Il est difficile de prévoir à quel moment ils vont combler leur déficit de crédibilité. C’est pourquoi je demeure très conservateur concernant la Chine, et les marchés émergents en général », poursuit Benjamin Tal.

Au programme : de la volatilité, et encore de la volatilité. Au moins jusqu’à ce que les autorités chinoises parviennent à contrôler la situation monétaire et fiscale, juge M. Tal.

« En conséquence, je recommande d’éviter les actions chinoises, et aussi celles des marchés émergents, non seulement à cause de l’effet de la Chine, mais aussi en raison du risque de hausse des taux d’intérêt américains. Sans doute va-t-on commencer à voir des tendances positives vers la mi-2017. D’ici là, les États-Unis et même la zone euro demeurent plus attrayants, ou en tout cas moins risqués. »

La rédaction