Gestionnaires en direct – Une surprise peut en cacher une autre

Par La rédaction | 19 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’année dernière a connu son lot de surprises, bonnes et mauvaises, et on n’a pas encore ressenti tous leurs effets, selon Nick Langley, gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements pour RARE infrastructure à Sydney.

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« L’année dernière, nous avions prédit une hausse des rendements obligataires, et le contraire s’est produit, ce qui a pris tout le monde par surprise. Cela est dû en partie aux politiques d’apaisement de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque du Japon. Cette année, nous espérons voir les rendements remonter avec les nouvelles orientations de la Fed », dit Nick Langley.

Deuxième surprise : la crise pétrolière. Selon l’expert, c’est plutôt une bonne nouvelle, car l’économie entière va en profiter.

« Les gens vont consommer plus, ce qui va nécessiter plus de transport, et donc plus d’infrastructures », dit-il.

« Il est aussi intéressant de voir à quel point les marchés sont restés insensibles aux événements géopolitiques, que ce soit la crise en Ukraine ou les divers conflits au Moyen-Orient. La réaction pourrait survenir bientôt sous la forme d’une volatilité accrue. Celle-ci a commencé avec le pétrole et les matières premières, elle pourrait se déplacer vers les biens de consommation, et ultimement dans les marchés financiers », analyse Nick Langley.

« Enfin, plusieurs enjeux politiques persistent en Europe. Alors que plusieurs pays organisent des élections cette année, nous espérons voir les dirigeants adopter des politiques de soutien à la croissance. La BCE ne peut agir seule; les politiciens devraient aussi contribuer par des mesures fiscales. »

La rédaction