Goldman Sachs voit l’or à 1 840 $US

Par Ronald McKenzie | 10 mai 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La correction que subit l’or depuis le mois de mars prendra fin bientôt. Le cours du métal jaune repartira à la hausse et atteindra 1840 $US l’once au cours des six prochains mois, prédit la firme new-yorkaise Goldman Sachs.

Cette remontée du prix de l’or sera stimulée en grande partie par la décision du gouvernement américain de lancer une troisième ronde de mesures d’« assouplissement quantitatif » destinée à relancer l’économie des États-Unis.

« L’or est la monnaie de dernier recours. Même si le dollar américain a repris du tonus en réponse aux difficultés qu’éprouve l’Europe, il ne peut pas encore être considéré comme la valeur refuge ultime », a indiqué Goldman Sachs.

Plusieurs facteurs militent en faveur d’une poussée du prix du précieux métal, constate la banque d’investissement. La création d’emplois aux États-Unis est décevante. Le résultat des élections en France et en Grèce laisse présager de nouveaux épisodes de tension politique. Enfin, la demande pour le métal lui-même demeure soutenue. D’une part, les banques centrales de plusieurs pays émergents continuent d’acheter des lingots afin de renflouer leurs réserves. D’autre part, le gouvernement de l’Inde vient d’abolir une taxe d’accise sur l’or afin d’encourager le secteur de la bijouterie, très important en Inde.

Pour ce qui est des États-Unis, Goldman Sachs est convaincue que le Trésor américain ira de l’avant avec une troisième ronde de mesures d’« assouplissement quantitatif ». Elle prévoit que la décision tombera en juin prochain. Lors des deux précédents exercices, la Réserve fédérale américaine avait racheté pour 2300 milliards de dollars en bons du Trésor afin de raviver l’économie des États-Unis. Goldman Sachs n’a pas indiqué à combien se chiffrerait la troisième ronde.

Au moment de mettre en ligne, l’or s’échangeait à 1595 $US. Cela signifie que son cours devra progresser de plus de 15 % pour que la prédiction de Goldman Sachs se réalise.

Ronald McKenzie