Hardbacon récolte 250 000 $ grâce au sociofinancement

Par La rédaction | 21 Décembre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La fintech québécoise, Hardbacon, a ajouté plus de 250 000 dollars à ses coffres en une seule journée via la plateforme de sociofinancement en capital FrontFundr.

« C’est une victoire d’autant plus significative que, le mois dernier, les Canadiens ont pu voir les dragons de Dragon’s Den nous critiquer essentiellement pour avoir eu recours au sociofinancement en capital », commente Julien Brault, le PDG de Hardbacon.

Effectivement, en novembre dernier, la fintech a subi un revers sur le plateau de Dragon’s Den, le pendant anglophone de l’émission Les Dragons, présentée sur le réseau CBC. Julien Brault estime que ce refus peut s’expliquer par le fait que les investisseurs en capital de risque, comme les dragons, craignent le sociofinancement, car il leur fait concurrence.

Légal au pays depuis quatre ans, ce sociofinancement offre la possibilité à des investisseurs de détails de participer au financement d’entreprises à capital fermé, un domaine réservé auparavant aux investisseurs accrédités, comme les individus à valeur nette élevée ou des institutions.

L’entreprise québécoise souhaite amasser un demi-million de dollars au cours de la présente campagne de collecte de fonds.

Il y a un an, Harbacon s’associait à Banque Nationale Courtage direct (BNCD), une entente qui, selon le PDG de la fintech, les aidera à accélérer leur croissance tout en faisant baisser les frais de courtage dans l’industrie canadienne.

La rédaction