Hypothèques : les Québécois s’estiment bien informés

Par La rédaction | 4 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les trois quarts (75 %) des propriétaires du Québec ont confiance en leur capacité de magasiner une deuxième maison, selon un sondage publié hier par la Banque Scotia.

Celui-ci révèle aussi que les membres de la « génération Y » (âgés de 18 à 34 ans) et les personnes à faible revenu sont ceux qui comprennent le moins bien le processus de crédit hypothécaire, même si les premiers sont les plus susceptibles (26 %), parmi la population québécoise, d’acheter une nouvelle propriété au cours des 12 prochains mois.

De leur côté, les 55 ans et plus sont les plus enclins (81 %) à entamer des travaux de rénovation de leur bien immobilier, « ce qui est un excellent moyen d’augmenter sa valeur lorsqu’ils seront prêts à vendre », souligne la Scotia.

PRENDRE EN COMPTE PLUSIEURS FACTEURS

Le sondage montre par ailleurs que le principal facteur dans la décision des Québécois qui prévoient acheter une nouvelle maison cette année est le taux hypothécaire (85 %). Toutefois, il relève également que la durée du prêt (54 %), la flexibilité des versements (34 %) et les conseils d’un expert (17 %) sont des critères qui pèsent eux aussi très lourd dans la balance.

« Les acheteurs qui sont déjà passés par le processus de crédit hypothécaire ont l’avantage de savoir ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné pour eux. Pour trouver la maison qui répond vraiment à leurs besoins, le fait de connaître leurs options, de comprendre les outils financiers mis à leur disposition et d’obtenir les conseils d’un expert sont des facteurs clés à considérer », commente Carole Chapdelaine, première vice-présidente, région du Québec et de l’Est de l’Ontario, à la Scotia.

« Une maison est l’un des plus gros achats qu’un consommateur fera au cours de sa vie et le choix du prêt hypothécaire qui répond le mieux à ses besoins est une étape cruciale. Il doit tenir compte de la durée, de la possibilité de faire d’autres versements, de l’effet de la vente de sa maison actuelle sur le versement initial pour sa nouvelle maison et de ses autres objectifs d’épargne. Tous ces facteurs l’aideront à arrêter son choix », conclut la dirigeante.

Le sondage a été réalisé en ligne entre les 13 et 15 mars par Maru/Marchbox auprès d’un échantillon de 807 personnes sélectionnées au hasard âgées de 18 ans et plus résidant au Québec.

La rédaction