Il est temps de synchroniser les montres du marché 

Par La rédaction | 18 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’Organisation internationale des commissions de valeurs mobilières (IOSCO) recommande officiellement aux Bourses et aux firmes d’investissement de mettre leur montre à la même heure en adoptant le standard du temps universel coordonné (UTC).

Le temps universel coordonné est en fait une échelle adoptée comme base du temps civil international par la plupart des pays du monde. Il est compris entre le temps atomique international, une échelle de temps stable mais déconnectée de la rotation de la Terre, et le temps universel, qui lui est directement relié à la rotation de la Terre et tend donc à varier. Le temps coordonné est calculé en utilisant la moyenne pondérée de plus de 300 horloges atomiques réparties dans 80 laboratoires un peu partout dans le monde.

GAIN D’EFFICACITÉ

Maintenant que le geek en vous est rassasié, pourquoi l’IOSCO propose-t-elle ce changement? « Les organismes de réglementation peuvent mieux utiliser les étampes de temps des horloges synchronisées pour surveiller et identifier plus efficacement les événements d’abus potentiel du marché et analyser les événements du marché avec des objectifs de réglementation », explique l’organisme dans son rapport.

L’IOSCO avait fait cette proposition pour la première fois en septembre dernier, rappelle Advisor. Mais dès 2013, elle émettait l’idée que les organismes de réglementation devaient songer à exiger des Bourses et des firmes qu’elles adoptent un standard temporel commun pour améliorer les audits. 

« C’est de plus en plus important au moment où davantage de transactions se font dans des Bourses et des juridictions multiples, à des vitesses accélérées », précise l’IOSCO. En effet, des transactions peuvent désormais s’effectuer en moins d’une microseconde. 

En 2016, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a lui-même identifié l’UTC comme standard temporel dans sa réglementation. 

La rédaction