Il n’y a pas que les prix du brut qui comptent

Par Soumis par CIBC | 23 janvier 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Quand on évalue des entreprises du secteur pétrolier, il faut aussi analyser leurs coûts, indique Peter Hardy, gestionnaire de portefeuille pour American Century Investments.

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« Nous évaluons ces titres avant tout comme des entreprises, en étudiant leur potentiel de liquidités à long terme à travers les cycles. Nous portons moins attention aux prix du pétrole qu’à ce que ces entreprises sont capables de réaliser », dit Peter Hardy.

L’expert rappelle que les prix du brut ont augmenté en 2017, de 53 à 57 $ du baril pour le WTI et de 57 à 64 $ pour le Brent. Et pourtant, plusieurs titres du secteur ont connu des chutes dans les deux chiffres, tandis que d’autres ont connu de bonnes performances. Dans l’ensemble, note-t-il, le secteur du pétrole a sous-performé par rapport au cours de la matière première qui le sous-tend. D’où l’intérêt d’analyser chaque entreprise individuellement.

« Le secteur de l’énergie est cyclique et de nature volatile, mais l’attrait de certains titres nous pousse à le surpondérer dans notre portefeuille », poursuit Peter Hardy.

Il souligne aussi l’importance du contrôle des coûts dans ce secteur.

« Les prix du pétrole, c’est-à-dire les revenus, sont une chose, mais il y a un autre côté de l’équation que beaucoup d’investisseurs ignorent : ce sont les coûts. Certains efforts pour les réduire permettent à des entreprises de générer des rendements attrayants. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

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