Immobilier : le mois de juillet le plus actif depuis 2009

Par La rédaction | 17 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Avec une croissance des ventes résidentielles de 3,4 % le mois dernier, le marché immobilier canadien a connu son mois de juillet le plus dynamique depuis 2009, selon des données publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI). Mais si les prix poursuivent leur flambée à Toronto et Vancouver, il est en tout autrement à Montréal.

À l’échelle canadienne, le prix moyen des maisons vendues en juillet 2015 s’élevait à 437 699 $, ce qui représente une hausse de 8,9 % d’une année à l’autre.

Cependant, en excluant les marchés les plus vigoureux et les plus chers au pays, soit Toronto et Vancouver, le prix moyen à l’échelle nationale se situe plutôt à 341 438 $, en hausse de 4,1 % par rapport à juillet 2014.

Dans la région du Grand Montréal, les prix des maisons sont en hausse de moins de 2 % comparativement à l’année dernière.

« Il est juste de dire que la vigueur des ventes à l’échelle nationale tourne toujours autour de deux villes [Toronto et Vancouver]; il faut toutefois reconnaître les tendances qui se dessinent dans leurs provinces respectives », fait remarquer Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « Les tendances dans ces deux provinces influent considérablement sur les données nationales, puisque ces dernières représentent environ 60 % de l’activité du marché immobilier au pays. »

Par ailleurs, la croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de propriétés.

On retrouve encore en tête les maisons unifamiliales à deux étages (8,16 %), qui sont suivies de hausses comparativement plus modestes par les maisons unifamiliales à un étage (4,88 %), les maisons en rangée (4,49 %) et les appartements (2,96 %).

UN MARCHÉ ÉQUILIBRÉ PRESQUE PARTOUT

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a peu changé (+0,2 %) en juillet par rapport à juin, ce qui marque le quatrième mois consécutif à rester au même point.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l’échelle nationale se situait pour sa part à 56,8 % en juillet, soit une baisse comparativement au ratio de 57,1 % enregistré en juin.

L’ACI estime que le marché de l’habitation est « équilibré » lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %.

Le ratio se situait dans cette fourchette dans environ la moitié des marchés immobiliers locaux en juillet, mais près d’un tiers de ces derniers, situés pour la plupart en Colombie-Britannique et dans le Grand Toronto, se situaient au-dessus de ce seuil, ce qui indique un marché favorable aux vendeurs.
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