Immobilier : les mauvaises créances chutent en février

Le nombre de préavis de saisie (préavis d’exercice) et de délaissements a diminué au Québec en février par rapport à la même période l’an dernier.

D’après les actes publiés au Registre foncier du Québec, rapportés par JLR, 642 préavis d’exercices ont été émis le mois dernier dans l’ensemble de la province, ce qui représente une baisse de 13 % comparativement à février 2017.

Débutée l’an dernier, la tendance baissière a donc persisté, puisque lors des 12 derniers mois, un total de 7 801 de ce type de mauvaises créances a été enregistré, soit un recul de 11 %.

Du côté des délaissements, la tendance à la baisse s’est également poursuivie, avec un total de 162 actes de ce type enregistrés, ce qui constitue une diminution de 31 % par rapport à la même période l’an dernier.

BONNE TENUE DE L’ÉCONOMIE

Enfin, 121 avis de ventes sous contrôle de justice ont été publiés. En comparant avec la même période l’année dernière, cela représente une descente de 32 %. Depuis que la comparaison entre les mois de l’année est possible pour ce type d’acte, c’est-à-dire avril 2017, seules des baisses ont été notées, souligne JLR.

Selon cette dernière, l’effet du faible nombre de préavis d’exercice commence à se faire sentir sur le nombre de délaissements, tandis que la bonne tenue de l’économie et du marché du travail joue aussi certainement un rôle dans ce phénomène. JLR attribue aussi ces résultats positifs au fait que le taux de chômage au Québec demeure historiquement bas, ce qui contribue à maintenir le nombre de mauvaises créances à un bas niveau, puisque la perte d’emploi constitue une cause fréquente de défaut de paiement sur un prêt hypothécaire. « Un bas taux de chômage permet un retour à l’emploi rapide et, par le fait même, la réduction du nombre de mauvaises créances », résume la firme.

À l’échelle régionale, les préavis d’exercice et les délaissements ont fortement régressé dans les secteurs de la Montérégie, de l’Estrie, de Lanaudière et de l’Abitibi-Témiscamingue. En revanche, le nombre de délaissements a progressé à Montréal, sur la Côte-Nord et au Saguenay.

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