Immobilier : les prix augmenteront peu au Québec en 2015

Par La rédaction | 11 Décembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le prix de vente moyen des habitations devrait demeurer stable ou connaître une légère hausse dans la plupart des villes canadiennes en 2015, prévoit la firme Re/Max dans une étude publiée hier.

Selon le spécialiste du courtage immobilier, qui regroupe 19 000 associés aux ventes et 750 franchises indépendantes d’un océan à l’autre, les prix augmenteront de façon modeste au Québec l’an prochain, en raison de la progression du nombre de maisons qui y sont en vente.

Faible augmentation des prix à Montréal

Ainsi, à Montréal et à Québec, le prix de vente moyen des propriétés devrait grimper respectivement de 1 % et 1,5 %.

Sur le plan national, Re/Max indique que, à l’exception de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de certaines régions du sud de l’Ontario, le marché canadien de l’habitation a été caractérisé par une offre élevée en 2014.

La firme estime qu’un « hiver long et vigoureux, conjugué à l’arrivée tardive du printemps », a favorisé cette augmentation de l’offre, dont l’incidence s’est fait sentir tout au long de l’année. En revanche, précise-t-elle, « cette tendance a donné lieu à un nombre de transactions supérieur à la normale à l’automne, alors que les acheteurs ont réintégré le marché ».

La copropriété plus abordable

Dans plusieurs villes, dont Québec et Ottawa, la hausse des constructions au cours des dernières années a aussi contribué à accroître l’offre, ajoute Re/Max. « Toutefois, avec un ralentissement de la construction de nouveaux immeubles, le nombre d’habitations offertes devrait renouer avec un certain équilibre au cours des deux prochaines années, sans impact notable sur les prix des propriétés. »

Le géant du courtage immobilier juge par ailleurs que « le coût élevé des propriétés constituant un enjeu dans les centres urbains, les premiers acheteurs se tournent vers les copropriétés parce que cette option est abordable et correspond à leurs habitudes de vie ».

De plus, le resserrement des critères d’octroi de prêt de la Société canadienne d’hypothèques et de logement a contraint plusieurs de ces acheteurs potentiels à « reporter l’achat d’une propriété pour continuer d’amasser leur mise de fonds ».

Et si les taux d’intérêt augmentent?

Enfin, Re/Max prévoit qu’une augmentation des taux d’intérêt pourrait entraîner « une hausse marquée des achats », puisque « les acheteurs se précipiteront pour conclure des ententes de prêts hypothécaires avant que ne surviennent les hausses de taux ».

Toutefois, conclut la firme, une telle hausse « n’aura pas d’impact très important sur le marché immobilier », car « elle sera vraisemblablement mineure et les taux devraient demeurer faibles ».

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