Immobilier : non à l’enchérissement

Par Ronald McKenzie | 19 avril 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une très forte majorité de Québécois (87 %) refusent d’entrer dans une bataille d’enchères lorsqu’ils font une offre pour acheter une maison, révèle un sondage de BMO.

L’étude ne précise pas pourquoi les consommateurs ne sont pas intéressés à surenchérir, quoique cela semble évident, mais elle constate que cette tendance est marquée d’un océan à l’autre. À l’échelle du pays, la proportion des Canadiens qui ne veulent pas faire grimper le prix des propriétés qu’ils convoitent se situe à 75 %. On observe une diminution marquée dans les Prairies (64 %) et en Ontario (68 %).

Au Québec, 62 % des acheteurs qui sont disposés à se battre paieraient jusqu’à 110 % du prix demandé, et 25 % d’entre eux seraient prêts à offrir jusqu’à 120 %.

Selon le Service des études économiques de BMO, les prix moyens des maisons augmentent modérément dans l’ensemble du Canada, sauf dans les marchés divergents de Toronto et de Vancouver. Le prix de vente moyen d’une maison à Toronto est de 504 117 $, alors qu’il est de 761 742 $ à Vancouver. Dans l’ensemble du Canada, le prix de vente moyen d’une maison est de 369 677 $.

Le Québec fait bande à part. Au 1er trimestre 2012, le prix médian d’une maison unifamiliale s’établissait à 224 000 $.

Ronald McKenzie