Immobilier résidentiel : Montréal démarre bien l’année

Par La rédaction | 7 février 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les ventes résidentielles à Montréal ont fortement progressé le mois dernier par rapport à la même période en 2017, annonce la Chambre immobilière du Grand Montréal.

Dans son rapport mensuel publié mardi, la CIGM, qui regroupe plus de 9 000 membres courtiers immobiliers, précise que 2 598 transactions ont été conclues durant le mois écoulé, ce qui représente une augmentation de 13 % par rapport à janvier 2017. Il s’agit également du meilleur mois de janvier depuis huit ans.

Les six principaux secteurs du Grand Montréal ont enregistré des hausses du nombre de transactions. Les plus fortes progressions ont été observées à Saint-Jean-sur-Richelieu et la Rive-Sud, avec des croissances respectives de 31 % et 22 %. Les ventes de maisons sur l’île de Montréal et à Laval ont pour leur part progressé de 11%. Quant aux secteurs de la Rive-Nord et de Vaudreuil-Soulanges, ils ont vu l’activité croître respectivement de 9 % et de 7 %.

UN MARCHÉ PLUS FAVORABLE AUX VENDEURS

Toujours en janvier, les copropriétés ont continué d’être très populaires, relève la CIGM. Résultat : cette catégorie de logements est celle qui a affiché la plus forte croissance des ventes, et ce, pour le quatrième mois d’affilée, avec une hausse de 19 %. De leur côté, les ventes de plex de deux à cinq logements ont crû de 15 % et celles d’unifamiliales ont gagné 10 %.

Au chapitre des coûts, le prix médian des maisons unifamiliales dans l’ensemble de la région s’est établi à 307 250 dollars, soit 6 % de plus qu’un an auparavant. Celui des copropriétés, lui, a augmenté de 3 %, alors que la moitié des unités ont été vendues à plus de 244750dollars. À noter que les plex se sont démarqués, leur prix médian ayant atteint 495 000 dollars, ce qui représente une progression de 8 % en un an.

Enfin, le nombre d’inscriptions à la vente a reculé de 14% comparativement à janvier 2017, pour se chiffrer à 25 268.

« Il y a de moins en moins de propriétés à vendre dans la région montréalaise et la demande demeure soutenue, de sorte que le marché de la revente est, globalement, de plus en plus favorable aux vendeurs », a résumé dans un communiqué Mathieu Cousineau, président du conseil d’administration de la CIGM.

Les attentes des futurs propriétaires canadiens

L’amélioration de l’accessibilité (moins d’obstacles et de barrières physiques) et la possibilité de réaliser un investissement figurent parmi les motivations les plus importantes des futurs acheteurs d’habitations, qu’il s’agisse des premiers accédants à la propriété, des anciens propriétaires ou des acheteurs déjà propriétaires, selon une récente enquête de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Cette enquête, la première du genre menée au pays, montre aussi que les changements aux règles sur les prêts hypothécaires et les éventuelles hausses de taux d’intérêt ne font pas partie des facteurs jugés décisifs par les acheteurs potentiels de logements.

CRAINTE D’UNE MONTÉE DES TAUX D’INTÉRÊT

Elle révèle également qu’à défaut de trouver la « maison idéale », plus de 40 % des accédants à la propriété et des anciens propriétaires seraient prêts à retarder leur achat, tandis qu’une proportion assez semblable affirme être disposée à faire un compromis sur sa taille et son emplacement. Les trois groupes d’acheteurs potentiels disent privilégier l’acquisition d’une habitation existante « prête à être occupée ». De même, environ 20 % des accédants à la propriété et des anciens propriétaires indiquent qu’en deuxième lieu, ils opteraient pour une habitation neuve. Par ailleurs, l’étude montre que les deux étapes les plus souvent accomplies un an ou deux avant l’achat sont l’accumulation de la mise de fonds et le choix du type d’habitation.

Enfin, la majorité des acheteurs potentiels prévoient obtenir un prêt hypothécaire pour financer l’acquisition de leur habitation, et environ 25 % d’entre eux affirment qu’ils envisageraient probablement de reporter cet achat si les taux d’intérêt augmentaient. Cette option est plus répandue chez les accédants à la propriété que chez les anciens propriétaires et les acheteurs déjà propriétaires.

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