Immobilier : vos clients financent de plus en plus leurs enfants

Par La rédaction | 24 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La croissance de la demande immobilière recensée dans la tranche d’âge des 25 à 34 ans aurait déjà une incidence dans les marchés urbains. Mais cette demande reposerait sur une dynamique de financement particulière, selon le Rapport BMO 2015 sur l’achat d’une propriété. En effet, les parents et la famille immédiate joueraient un rôle décisif dans l’acte d’achat d’une première maison ou d’une résidence plus grande.

Les chiffres sont éloquents : 42 % des acheteurs d’une première résidence misent sur la participation financière de leurs parents ou de leur entourage immédiat, une hausse de 12 % par rapport à l’an dernier, selon le rapport.

On peut également y lire les statistiques suivantes :

  • les premiers acheteurs pouvant compter sur leur famille prévoient une aide en financement de 12 % du prix de leur maison. Ils prévoient verser 19 % du prix de la résidence en mise de fonds, soit 59 413 $;
  • 42 % des propriétaires actuels pouvant compter sur leur famille pour acquérir une plus grande maison tablent sur une aide financière de 20 % du prix de la future propriété;
  • ceux-ci estiment débourser 473 900 $, alors que le budget moyen des acheteurs de première maison se situe actuellement à 312 700 $, en baisse par rapport à 316 100 $ en 2014. Ils prévoient une mise de fonds de 26 %, soit 123 214 $;

D’autres données viennent compléter le portrait général de cette catégorie d’acheteur :

  • 50 % des sondés en quête d’une maison plus spacieuse et 40 % des premiers acheteurs seraient incapables de réaliser la transaction sans l’aide escomptée;
  • 48 % des premiers acheteurs se disent prêts à tirer profit d’une guerre des enchères, par rapport à 36 % de la catégorie à la recherche d’une plus grande maison.

Trois facteurs à considérer

Afin d’aider les 25 à 34 ans à réussir leur projet d’acquisition, la BMO recommande de porter une attention spéciale aux trois possibilités suivantes.

1 – L’option préautorisation

L’obtention d’une préautorisation de prêt hypothécaire peut faire la différence. Avec un taux proposé garanti pendant la durée applicable, l’acheteur se voit protégé contre les hausses possibles de taux d’intérêt.

2 – L’adoption d’une vision réaliste

Afin d’éviter les déceptions et les mauvaises surprises, on recommande un calcul réaliste basé sur la règle du tiers. Concrètement, il s’agit d’assurer la capacité de payer en prenant compte de l’ensemble des dépenses annuelles du ménage, incluant les paiements hypothécaires, les taxes foncières, l’entretien général, les assurances, etc. La somme obtenue ne doit pas être supérieure à 33 % du revenu familial total.

3 – Le choix d’un prêt à taux fixe ou variable

Selon la situation financière anticipée à court et long terme de l’acheteur, les options en matière de prêt peuvent faire la différence. Selon BMO, le prêt à taux variable représente une stratégie intéressante à long terme, alors que la formule à taux fixe, qui connaît actuellement un plancher record, s’avère une protection importante contre les hausses de taux.

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