Industrielle Alliance en mode acquisition

Par La rédaction | 14 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Stimulé par des ventes qui y ont augmenté trois fois plus vite qu’au Canada au cours des derniers mois, l’assureur québécois a maintenant les yeux rivés sur le marché américain.

Après avoir étendu ses activités dans les autres provinces canadiennes, Industrielle Alliance souhaite accélérer sa croissance au sud de la frontière « dans le créneau où nous sommes depuis quelques années, c’est-à-dire l’assurance vie individuelle vendue par des agents indépendants », déclare son président et chef de la direction, Yvon Charest, à La Presse.

La société ne tire encore que 3 % de ses revenus aux États-Unis, lit-on sur son site Web. Toutefois, ses ventes en produits d’assurance vie ont grimpé de 35 % au cours de la première moitié du présent exercice, comparativement à la même période l’an dernier, rapporte le quotidien montréalais. Il s’agit d’un taux de croissance trois fois plus élevé que celui enregistré par l’assureur de ce côté-ci de la frontière.

Résultat : iA a doublé ses ventes d’assurance vie en sol américain au cours des cinq dernières années, par l’entremise des filiales qu’elle possède déjà, dont l’American-Amicable Life Insurance Company of Texas.

JUSQU’À 400 M$ EN ACQUISITIONS

Pour poursuivre sa conquête du vaste marché américain, l’assureur compte miser particulièrement sur un créneau : les produits d’assurance pour les particuliers à revenu faible et moyen.

« C’est un créneau de marché négligé par les grands assureurs américains, mais où nous sommes devenus très concurrentiels, avec une bonne croissance des ventes et un bon potentiel de croissance additionnelle », précise Yvon Charest.

Le numéro un d’Industrielle Alliance a ajouté que la société pourrait « y aller jusqu’à hauteur de 400 millions en capitaux d’acquisition », sans donner plus de détails sur le plan d’expansion envisagé.

Au 30 juin dernier, Industrielle comptait près de 113 milliards de dollars d’actif et plus de 25 000 conseillers. L’assureur réalise 40 % de ses revenus au Québec et 30 %, en Ontario.
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