Insolite : Il change de nationalité pour payer ses études!

Par La rédaction | 23 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Jugeant que les frais de scolarité dans son pays étaient astronomiques, un étudiant belge a pris les grands moyens, relate le site web meltyCampus. Originaire de la province de Liège (Belgique), Thomas est professeur d’orgue et de formation musicale. Après sept années d’études, son diplôme du Conservatoire royal de Liège en poche, il souhaite se spécialiser dans les musiques de film.

Le problème, explique-t-il, c’est qu’en Europe il existe seulement des formations de longue durée pour ce type de métier. Or, à 25 ans, il a envie de travailler et ne veut pas se lancer à nouveau dans un cycle d’études de quatre ou cinq ans.

Après quelques recherches, le jeune homme finit par trouver une solution sous la forme d’un cursus d’un an à Montréal. L’idéal pour lui, qui rêve d’horizons nouveaux.

12 000 $ pour un Belge, 2500 $ pour un Français

Il envoie donc un dossier de candidature et, à sa grande joie, est sélectionné. Toutefois, un obstacle de taille se dresse sur sa route. En effet, un an de droits d’inscription dans la métropole québécoise coûte la bagatelle de 12 000 $, et c’est sans compter les coûts du logement, des transports et de la nourriture.

Thomas, qui devait partir en septembre 2013, doit remettre son voyage à plus tard.

Mais il est déterminé et trouve une solution pour le moins originale : devenir Français! La raison? En vertu d’un accord signé en 1978 entre Québec et Paris, les étudiants issus de l’Hexagone paient les mêmes droits de scolarité que les Québécois, soit environ 2500 $.

« Par chance, raconte-t-il, mon papa est à moitié français. J’ai donc fait énormément de démarches pour obtenir la double nationalité. Cela m’a pris plus d’un an, mais aujourd’hui je suis Belgo-Français! »

Résultat, il pourra partir en août prochain pour Montréal afin de commencer une formation sur le terrain, qui lui permettra de découvrir son futur milieu professionnel et d’acquérir de l’expérience.

La rédaction