Insolite : rencontrer l’amour, combien ça coûte?

Par La rédaction | 8 mai 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’amour n’a peut-être pas de prix, mais les premières rencontres d’une romance naissante sont rarement gratuites. Et rencontrer l’âme sœur ne demande pas le même budget d’une contrée à l’autre.

Dans un récent rapport, la Deutsch Bank compare le coût d’une première rencontre dans différentes villes.

Intitulé Mapping the World’s Prices, 2017, il évalue le coût du taxi, d’un repas pour deux dans un pub, de boissons gazeuses et de deux billets de cinéma, ce à quoi s’ajoutent quelques bières (il a été réalisé par une banque allemande, quand même!).

Résultat : les Suisses sont mieux de tomber sur la bonne personne rapidement, parce que multiplier les premières rencontres risque de grever leur portefeuille. À Zurich, cette petite virée leur coûte 195,90 $US (268 $CAN), soit 47 % de plus qu’à New York, en septième place du classement. Manille, aux Philippines, Jakarta, en Indonésie, Kuala Lumpur, en Malaisie, et New Delhi, en Inde, sont les quatre destinations les moins chères, avec une facture totale sous les 45 $US (62 $CAN). Après Zurich, les deux villes les plus onéreuses pour courtiser sont Oslo, en Norvège, et Tokyo, au Japon. Le coût de la soirée s’y élève à plus de 160 $US (219 $CAN).

En milieu de peloton, on retrouve Wellington, en Nouvelle-Zélande, et Toronto, à 105,7 $US (145$CAN). Et si vous rêvez d’un idylle parisienne, sachez que la ville lumière pointe au 17e rang, à 117,3 $US (161 $CAN).

UN PORTRAIT DU COÛT DE LA VIE MONDIAL

Le but de la Deutsche Bank n’est bien entendu pas de décourager les Suisses de se courtiser! Le rapport tente de contribuer à une réflexion théorique : est-ce que les taux de change s’ajustent pour refléter les différences de prix entre les pays et les époques, comme le veulent les théories économiques traditionnelles? Les données montrent bien que rien n’est aussi simple et que la force de la devise de la Suisse, par exemple, rend les prix locaux très élevés pour les étrangers.

Le rapport comprend d’autres données sur le coût de la vie dans différents pays, dont l’indice des « mauvaises habitudes », défini par le prix de cinq bières et deux paquets de cigarettes. La facture de ces petits vices du quotidien s’élève à 75 $US (102 $CAN) à Oslo, contre 43 $US (59 $CAN) à Toronto, 41 $US (56 $CAN) à Ottawa et 14,50 $US (20 $CAN) à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Le téléphone iPhone 7 coûte quant à lui un astronomique 1 200 $US (1 643 $CAN) en Turquie, contre 815 $ US (1 115 $CAN) aux États-Unis et 855 $ US (1 170 $CAN) au Canada.

LES SUISSES GAGNENT PLUS

Par ailleurs, le revenu compte pour beaucoup dans l’impact des prix des produits de consommation sur le budget. Sans surprise, Zurich se distingue encore à cette égard. Son résident moyen touche chaque mois 5 876 $US (8 043 $CAN) en revenu net, comparativement à 2 560 $US (3 504 $CAN) à Toronto et 2446$US (3 348 $CAN) à Ottawa. Jakarta ferme la marche à 548 $US (750 $CAN) par mois.

Voilà qui rend le coût d’un souper d’amoureux bien relatif…

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