Investissements durables

Les investissements durables sont de plus en plus populaires au Canada, mais la confiance des investisseurs dans la transparence et l’authenticité de ces placements reste un réel souci, selon la quatrième étude annuelle réalisée par Placements Mackenzie dans le cadre du Jour de la Terre qui est célébrée le 22 avril.

La majorité des Canadiens (81 %) considèrent important d’utiliser leurs investissements pour influencer positivement le changement sociétal. Toutefois, six personnes sur dix s’inquiètent de l’écoblanchiment et du manque de transparence dans la gouvernance d’entreprise.

L’étude, réalisée en partenariat avec Pollara Strategic Insights, a également révélé que 51% des personnes interrogées considèrent que les déclarations de durabilité des entreprises ne sont pas crédibles ou ne savent pas si elles le sont. Parallèlement, 78% des répondants estiment qu’il est important d’accroître la transparence et l’accès aux informations sur les pratiques commerciales et les résultats des déclarations d’impact de l’investissement durable.

Fate Saghir, cheffe du développement durable chez Placements Mackenzie, a souligné que les investisseurs canadiens demandent à juste titre que les institutions financières et les entreprises rendent des comptes en matière de durabilité. Elle a également noté que le secteur financier a encore du travail à faire pour améliorer la transparence de ses pratiques et offrir une plus grande tranquillité d’esprit à ses clients.

DES POINTS POSITIFS

En dépit de ces préoccupations, l’étude a aussi révélé une tendance positive en faveur des investissements durables. Parmi les personnes interrogées qui détiennent des investissements durables, 92 % prévoient d’augmenter leur investissement au cours des prochaines années, contre 71 % l’année dernière.

Les Canadiens sont également de plus en plus conscients de leurs décisions d’investissement en raison des changements économiques, environnementaux et sociaux survenus ces dernières années. Il y a 54 % des répondants qui sont davantage susceptibles de réfléchir à la manière dont ils peuvent avoir un impact positif sur le monde, contre 50 % en 2022.

Une « tendance encourageante », selon Fate Saghir. Elle estime que cela démontre « une prise de conscience croissante du fait que l’investissement durable peut signifier répondre à nos besoins actuels sans compromettre les besoins des générations futures, tout en offrant un potentiel de performance à long terme pour les portefeuilles. »

Le sondage a été mené en ligne en mars dernier auprès de 1 000 adultes canadiens.