Investisseurs autonomes recherchent conseillers

Par La rédaction | 18 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les investisseurs autonomes ne sont pas encore convaincus par les systèmes hybrides mis en place par les banques, et qui combinent conseils personnalisés, outils et ressources en libre-service.

La moitié des investisseurs démarrent seuls, dévoile une étude de satisfaction menée par la firme JD Power et publiée la semaine dernière. L’étude révèle qu’en plus d’avoir besoin de conseils, ils ne vont pas chercher à faire appel à un conseiller lorsqu’ils auront des besoins plus globaux. Pourtant, ces investisseurs ne veulent pas nécessairement faire tout, tout seuls.

Les conseillers doivent donc être en mesure de répondre à ce besoin.

« Cette tendance est encore plus prononcée parmi les milléniaux, précise Mike Foy, directeur principal chez JD Power. Parce qu’ils recherchent clairement des modèles en libre-service leur permettant de gérer leurs comptes eux-mêmes, tout en recevant des conseils de professionnels lorsqu’ils en ont besoin. Les entreprises capables d’offrir cet équilibre – à un prix compétitif – ont de grandes chances de prendre le marché, car ce besoin est pour l’instant insatisfait. »

Faits saillants

  • 50 % des investisseurs autonomes pensent qu’ils auront besoin de services plus complets dans les douze mois à venir. Ce chiffre grimpe à 60 % chez les milléniaux. Seuls 28 % des investisseurs indiquent qu’il y a peu de probabilité qu’ils aient des besoins plus complexes à l’avenir.
  • 55 % des milléniaux et 48% des investisseurs plus âgés considèrent que les robots-conseillers donnent de bons résultats. Ce qui suggère que si les conseillers en chair et en os ne leur proposent pas des solutions intéressantes rapidement, les robots-conseillers vont finir par prendre leur place.
  • Les applications mobiles continuent à gagner du terrain. Non seulement le nombre d’investisseurs qui utilisent leur cellulaire pour passer des transactions augmente mais la proportion de transactions que chacun d’eux passe via leur téléphone mobile ou leur tablette augmente également. Ce chiffre est passé de 48 à 63 % entre 2015 et 2017, ce qui en fait le principal canal de transaction des investisseurs autonomes.
  • Les services en ligne de Desjardins obtiennent le plus fort taux de satisfaction de la part des investisseurs autonomes (78,5 % de satisfaction). Suivent ensuite Qtrade Investor (77,8 %), BMO (76,3 %) et la Banque Scotia (76,2 %).

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