Japon : une autre plateforme de cryptomonnaies piratée

Par La rédaction | 15 juillet 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123RF

Une plateforme japonaise de cryptomonnaies aurait été forcée d’arrêter tous ses services vendredi après avoir été victime d’un piratage. Différentes cryptomonnaies, telles que bitcoin, ripple et ethereum, d’une valeur totale de plus de 32 millions de dollars américains auraient disparu.

BITPoint Japan, filiale du groupe asiatique Remixpoint, a découvert ce piratage présumé à la suite d’une erreur apparue jeudi soir dans le système de transfert de fonds sortant de l’entreprise.

Le groupe asiatique Remixpoint affirme encore étudier l’incident, mais a déjà certifié qu’il rembourserait les clients lésés par ce vol.

Sur les 3,5 milliards de yens perdus, environ 2,5 milliards appartenaient à des clients et le reste à la plateforme d’échanges, précise La PresseCe piratage a touché les portefeuilles connectés à internet, autrement appelés hot wallet. Ceux qui ne l’étaient pas, les cold wallet, ont été épargnés.

Vendredi dernier, à la suite de cette nouvelle, l’action de la compagnie Remixpoint a perdu 18,6 %.

PAS UNE PREMIÈRE AU PAYS

Il ne s’agit pas d’une première pour le pays nippon. En 2018, la plateforme d’échanges Coincheck avait elle aussi dû suspendre toutes ses opérations de dépôts et de retraits de monnaie virtuelle après avoir été victime d’un piratage massif. Comme dans le cas de BITPoint, elle avait vu s’envoler l’équivalant de 58 milliards de yens en cryptomonnaies, un demi-milliard de dollars américains, en une nuit.

Quatre ans plus tôt, c’est Tokyo MtGox, une très grosse plateforme d’échange basée dans la capitale japonaise, qui a été fermée après avoir constaté la disparition de 850 000 bitcoins, soit l’équivalent d’environ 477 millions de dollars américains.

À la suite de ces différents vols, le régulateur nippon des services financiers a imposé un contrôle plus serré sur les opérations d’échange de monnaies virtuelles afin d’éviter d’autres cas du même genre. Toutefois, les failles de sécurité semblent encore présentes.

La rédaction