La Banque du Canada conserve son taux cible à 1 %

Par La rédaction | 23 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La Banque du Canada a annoncé hier sa décision de maintenir le taux cible du financement à un jour à 1 %. Celui-ci se situe à ce niveau depuis maintenant quatre ans.

Le taux officiel d’escompte demeure lui aussi inchangé à 1,25 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 0,75 %.

Toutefois, l’institution prévient que c’est l’investissement des entreprises et les exportations qui devront stimuler l’économie plutôt que les dépenses des ménages.

Faiblesse de l’investissement privé

Elle explique aussi que, sous l’effet des très bas taux d’emprunt, le marché immobilier et les dépenses de consommation ont affiché une « vigueur renouvelée » depuis le mois de juillet, tandis que les ventes d’automobiles ont atteint des sommets.

Selon l’institution, cette situation a fait grimper l’endettement en plus de gonfler les prix des propriétés.

Même si elle constate une certaine reprise des exportations canadiennes, stimulées par la vigueur de l’économie américaine et le recul du huard, elle note que l’investissement privé demeure très faible.

Croissance du PIB prévue : 2,5 %

La Banque anticipe que la croissance du produit intérieur brut réel au pays se situera en moyenne près de 2,5 % au cours de la prochaine année, avant de ralentir graduellement pour s’établir à 2 % à la fin de 2016.

Elle s’attend à ce que l’économie mondiale se renforce en 2015 et en 2016, même si les perspectives de croissance varient d’une région à l’autre.

En effet, souligne-t-elle, « des vents contraires persistants continuent de souffler sur la plupart des économies », notamment en raison de la tension financière en Chine et de l’incertitude géopolitique dans certaines parties du monde.

Vers une croissance plus équilibrée

Enfin, prévoit la banque centrale, « à mesure que les vents contraires extérieurs s’estomperont, la confiance dans la durabilité de la demande intérieure et mondiale devrait se renforcer et les investissements des entreprises devraient s’accroître ».

« Conjugués à une modération de l’expansion des dépenses des ménages, ces éléments devraient progressivement ramener l’économie canadienne vers une trajectoire de croissance plus équilibrée », conclut-elle.

Résultat, « alors que l’économie se remettra à tourner à plein régime au second semestre de 2016, l’inflation mesurée tant par l’indice de référence que par l’IPC [indice des prix à la consommation] global devrait s’établir aux environs de 2 % de façon durable ».

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