La Banque Royale dans le Fortune Global 500

Par La rédaction | 31 août 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Étoiles jaunes cochées par un homme d'affaires.
Photo : Jakub Jirsak / 123RF

Si Walmart demeure l’incontesté numéro un, 18 nouvelles entreprises font leur entrée dans le classement dressé par Fortune des 500 plus importantes compagnies mondiales.

Dans la liste Fortune Global 500 pour l’exercice 2019, qui classe les plus importantes sociétés du monde en fonction de leurs revenus, le magazine souligne que le palmarès contient 133 entreprises chinoises, 121 américaines et 53 japonaises. Les 500 sociétés qui font partie de la liste sont établies dans 225 villes et 32 pays de (presque) toutes les parties du monde.

Sans surprise, Walmart continue d’occuper le premier rang pour la septième année consécutive et pour la 15e fois depuis 1995. En revanche, pour la première fois, la Chine continentale (y compris Hong Kong) est le pays qui compte désormais le plus grand nombre d’entreprises dans le top 500, soit 124, ce qui représente une hausse de cinq unités par rapport à l’exercice 2018. En ajoutant Taïwan, le total pour la Chine élargie passe même à 133. De leur côté, les États-Unis restent stables, avec 121 entreprises, tandis que le Japon « gagne » une entreprise de plus, pour un total de 53.

LA BANQUE ROYALE, PREMIÈRE BANQUE CANADIENNE

La première banque qui figure dans le classement est chinoise (Industrial & Commercial Bank of China, à la 24e place), suivie par JP Morgan Chase (38e place) et Bank of America (58e place). La première institution financière canadienne, la Banque Royale, arrive en 223e position, loin devant la Toronto Dominion (267e) et la Banque Scotia (358e).

« Lorsque nous avons recensé les entreprises pour la première fois en 1990, il n’y avait aucune entreprise du Global 500 en Chine continentale. Aujourd’hui, ce pays compte plus de sociétés à but lucratif géantes que tout autre pays », commente le rédacteur en chef de Fortune, Clifton Leaf, dans l’avant-propos du numéro d’août-septembre. Au sujet de la guerre commerciale sino-américaine, l’analyste Geoff Colvin estime par ailleurs que « le changement que l’on observe dans le classement est significatif, parce que cette rivalité est fondée sur la puissance économique ».

Toutefois, ajoute-t-il, les observateurs ne s’entendent pas tous pour déterminer lequel de ces deux pays est la plus grande puissance économique. En effet, les États-Unis demeurent loin devant lorsque la comparaison est fondée sur les taux de change. En 2019, leur produit intérieur brut (PIB) était de 21,4 billions de dollars, alors que celui de la Chine atteignait « seulement » 14,3 billions. Par contre, en termes de parité de pouvoir d’achat, une mesure qui tient compte des écarts de prix entre les pays, l’empire du Milieu possède une légère avance sur son concurrent nord-américain (21,4 billions, comparativement à 20,5 billions en 2018).

Fortune indique également que, au cours de l’exercice 2019, les 500 entités présentes dans sa liste des 500 plus importantes sociétés de la planète ont généré des revenus qui totalisent plus du tiers du PIB mondial, soit 33,3 billions de dollars américains (+2 % par rapport à l’exercice 2018) et des profits de 2,06 billions (-4 %). Au total, elles emploient près de 70 millions de personnes dans le monde.

Les 10 premières entreprises de la liste

  • Wal-Mart Stores (É.-U.)
  • Sinopec (Chine)
  • State Grid (Chine)
  • China National Petroleum (Chine)
  • Royal Dutch Shell (Pays-Bas)
  • Saudi Aramco (Arabie saoudite)
  • Volkswagen (Allemagne)
  • BP (Grande-Bretagne)
  • Amazon.com (É.-U.)
  • Toyota Motor (Japon)

La rédaction