La Bourse liée à l’horoscope chinois?

Un économiste français note des liens étranges entre la Bourse et l’horoscope chinois. Et 2017 risque fort d’être mouvementée sur la planète finance, rapporte Le Figaro.

Les principales caractéristiques de l’année chinoise du Coq de feu, qui a débuté le 28 janvier, sont en effet « l’agressivité, le combat et la volatilité », note le quotidien. « Autrement dit, mieux vaut se préparer à de nouvelles secousses en Bourse si l’on en croit cette tradition millénaire », ajoute-t-il.

De quoi donner des « sueurs froides aux investisseurs », poursuit le quotidien, car « après la belle performance des indices depuis plusieurs mois, les analystes redoutent un retour de bâton ».

« COÏNCIDENCES TROUBLANTES »

« Certaines coïncidences entre le calendrier chinois et la météo sur les marchés apparaissent comme troublantes », estime Marc Touati, économiste et président du cabinet de conseil économique et financier parisien ACDEFI.

D’après lui, les années de croissance mondiale soutenue correspondent souvent à celles du Dragon (1989, 2000, 2012), du Tigre (1998, 2010) et du Chien (2006).

A contrario, les crises, récessions et autres krachs boursiers surviennent plutôt durant les années du Buffle (1973, 1997, 2009), du Porc (1971, 1995, 2007), du Lièvre (1939, 1987, 2011) ou du Rat (1936, 2008).

Toujours selon Marc Touati, l’année 2016, qui était celle du « Singe de feu », devait se caractériser par la violence et offrir des surprises… Elles n’ont pas manqué de survenir, si on pense au Brexit et à l’élection de Donald Trump, par exemple.

Toutefois, « loin de la catastrophe annoncée, le Dow Jones ne cesse de grimper et vient même de se hisser à un sommet historique, au-delà des 20 000 points », souligne Le Figaro.

AJUSTEMENT BAISSIER EN 2017?

Mais l’analyste estime justement « inquiétante » cette flambée des marchés, alors même que de nombreux risques plombent l’année 2017. Pour lui, il s’agit d’une sorte d’aveuglement collectif qui ressemble de plus en plus à la situation qui prévalait en 2000, ou encore en 2007-2008.

Parmi les dangers qui planent sur les marchés, il cite notamment la perspective d’un Brexit « dur », la montée du protectionnisme et l’instabilité politique dans plusieurs pays de la zone euro.

Or, « de nombreuses actions et indices boursiers commencent à devenir très chers », insiste-t-il. Sa conclusion? On pourrait assister à « un ajustement baissier au cours de l’année 2017. »

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