La CIBC mise sur les États-Unis

Par La Presse Canadienne | 26 juin 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Poursuivie par une société américaine, la CIBC contre-attaque

La CIBC a conclu l’acquisition de la firme de Chicago PrivateBancorp vendredi, consolidant son empreinte aux États-Unis, où elle entend engranger un jour le quart de ses bénéfices, selon les souhaits du chef de la direction, Victor Dodig.

La banque canadienne récolte actuellement environ 5 % de ses profits aux États-Unis, principalement dans ses activités de gestion du patrimoine et de marchés des capitaux. L’acquisition de PrivateBancorp fera grimper cette portion à 10 %.

M. Dodig affirme que la banque espère générer un quart de ses profits aux États-Unis, un objectif à long terme qu’il prévoit accomplir par l’entremise d’une croissance interne et d’acquisitions.

En entrevue, le chef de la direction a indiqué vendredi qu’il s’agit « vraiment d’une histoire de croissance », qui doit s’appuyer « largement sur des relations plus étroites avec les clients aux États-Unis ».

L’ATTRAIT AMÉRICAIN

Avec un ralentissement de la croissance des prêts au Canada, nos voisins du Sud représentent une avenue prometteuse pour les banques canadiennes visant une expansion. L’amélioration de l’économie, le relèvement des taux d’intérêt et les promesses par le président Donald Trump d’une déréglementation et d’une réduction des impôts accentuent aussi l’attrait des États-Unis.

La CIBC a été contrainte d’améliorer son offre à deux reprises pour l’achat de PrivateBancorp avant que les actionnaires de la banque américaine n’approuvent la prise de contrôle le mois dernier.

L’entente en espèces et en actions est évaluée à 5 G $US, en fonction du prix de clôture des actions de la banque canadienne sur le parquet new-yorkais, jeudi, à 80,95 $US. La somme sera payée avec environ 2,4 G $US en espèces et 32,3 millions d’actions de la CIBC.

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