La croissance économique du Québec ralentira en 2011, selon la RBC

11 mars 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

La croissance de l’économie québécoise devrait ralentir légèrement en 2011 pour atteindre 2,6 %, comparativement à une croissance prévue de 2,9 % en 2010. Cette croissance sera soutenue par des améliorations sur le plan du marché de l’emploi provincial, des dépenses en immobilisations non résidentielles et des exportations, selon les dernières Perspectives provinciales de Services économiques RBC.

Dans ses perspectives, Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, à la RBC, mentionne qu’à la fin de l’année dernière, la performance économique du Québec était plutôt inégale. « Les secteurs de services, particulièrement le commerce de gros et l’éducation, ont enregistré de très solides rendements, alors que des baisses ont plutôt été observées du côté des secteurs producteurs de biens, a-t-il dit. La performance inégale dans l’ensemble des secteurs, ainsi qu’un ralentissement de l’investissement dans le secteur résidentiel, seront les facteurs qui auront le plus d’incidence sur la croissance économique du Québec en 2011. »

Le rapport de RBC souligne que la croissance modérée sera soutenue par les secteurs en expansion, qui feront plus que compenser pour les secteurs en perte de vitesse, et qu’une hausse de 6,6 % des dépenses en immobilisations continuera de stimuler l’activité économique.

« L’un des éléments positifs des perspectives pour le Québec se situe dans l’amélioration continue du marché de l’emploi, car on y prévoit une hausse de 1,9 % pour 2011, comparativement à un taux de 1,7 % en 2010, a ajouté M. Wright. Cela ouvrirait la voie à une deuxième baisse annuelle consécutive du taux de chômage et au maintien d’un contexte favorable aux dépenses de consommation. »

Pour ce qui est de 2012, Services économiques RBC prévoit une croissance relativement inchangée pour le Québec, quoique légèrement en hausse, à 2,7 %.