La finance et l’assurance payeront plus en 2023

Par La rédaction | 23 septembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les secteurs de la finance et de l’assurance prévoient accorder des augmentations de salaire de 4,6 % en moyenne pour 2023, selon l’enquête salariale annuelle menée par le cabinet spécialisé en rémunération PCI auprès de 350 organisations au pays.

Les hausses salariales prévues l’an prochain dans l’industrie dépassent celles de 2022, qui se sont élevées en moyenne à 3,5 %, selon les 33 entreprises du secteur qui ont répondu au sondage de PCI.

L’industrie se classe ainsi dans le peloton de tête des secteurs les plus généreux, avec ceux de l’énergie (4,9 %) et de la santé (4,7%).

Les prévisions de budget d’augmentation des salaires 2023 s’élèvent en moyenne à 4,5 % au Québec et à 4,2 % au Canada, selon PCI.

L’INFLATION POUSSE LES SALAIRES

« Bien que le contexte économique soit incertain, l’inflation qui atteint des niveaux records a fait en sorte que les prévisions salariales 2023 sont nettement plus élevées que celles des neuf dernières années », indique la firme.

Elle attribue également cette situation à un marché du travail plus compétitif en raison du vieillissement de la population.

La majorité (90 %) des organisations indiquent avoir mis en place au moins une nouvelle mesure pour faire face à l’inflation. Le télétravail a été la solution retenue par 64 % des participants, car il a pour effet de réduire les dépenses des employés liées à l’emploi.

LES SALAIRES PROGRESSENT PLUS VITE

La plupart (68 %) des organisations sondées ont indiqué avoir accéléré la progression salariale des employés au cours des dernières années pour répondre à la compétitivité du marché et aux enjeux de rétention de main-d’œuvre.

Certaines entreprises (43%) déclarent avoir augmenté le budget d’augmentations salariales plus qu’elles ne l’avaient prévu initialement. De plus, une organisation sur cinq a bonifié sa politique de vacances.

Enfin, plus de la moitié des organisations ont déclaré avoir réservé une enveloppe supplémentaire moyenne de 2,5% afin de reconnaître des cas particuliers, notamment les employés à haut potentiel, ceux qui connaissent une progression accélérée et ceux qui occupent des emplois en situation de pénurie de main-d’œuvre.