La hausse des coûts impacte les Canadiens

Par La rédaction | 10 mai 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La hausse du prix des biens et services a une incidence sur le pouvoir d’achat de plus de la moitié (53 %) des Canadiens, révèle l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs.

Évidemment, les ménages à faible revenu sont les principales victimes de cette hausse. Ainsi, 81 % d’entre eux disent souffrir de l’inflation contre 50 % des ménages à revenu moyen et 35 % des ménages à revenu élevé.

« À bien des égards, l’essence même de la vie quotidienne des Canadiens a été transformée – cela se reflète autant dans le choix des destinations de voyage et les sources de divertissement que dans leur façon de travailler et de subvenir à leurs besoins. Ces changements importants, associés à l’inflation, poussent les consommateurs de toutes les catégories de revenu à modifier leurs habitudes de magasinage et à repenser leurs décisions d’achat », souligne Daniel Baer, leader, Certification, Produits de consommation et commerce de détail d’EY Canada

Pour résister à l’inflation, les Canadiens réduisent leur consommation et optent pour des produits moins dispendieux. Les catégories de biens les plus touchés par ces changements sont les vêtements (40 %), les produits de beauté et les cosmétiques (37 %), et les gros articles (34 %).

Même lorsqu’il s’agit de faire des commissions, les Canadiens ont changé d’habitude. La plupart se tournent vers les marques maison pour leurs achats d’aliments.

« Les gens commencent à se concentrer sur les sphères de leur vie sur lesquelles ils estiment avoir une plus grande emprise, y compris ce à quoi ils consacrent leur temps et leur argent, et sur les façons d’améliorer leur santé physique et mentale, explique Daniel Baer. Les consommateurs comptent mener un train de vie modeste après la pandémie et accorder plus de valeur aux expériences. Plus d’un quart des Canadiens augmentent leurs dépenses dans cette catégorie plutôt qu’en biens matériels. »

Maintenant nombre de consommateurs, en fait les deux tiers, optent davantage pour les expériences à la maison que pour celles à l’extérieur. Ceux prêts à sortir sont plus exigeants à l’égard des magasins physiques et ne vont plus que dans ceux qui peuvent leur offrir la meilleure expérience.

« Parallèlement au désir grandissant de simplicité et de souplesse exprimé par les consommateurs, les expériences les plus attirantes seront celles auxquelles on peut accéder facilement et qui ne demandent qu’un faible investissement de temps, ce qui se traduit par plus de points de contact numériques, des expériences sans heurts et des consultations personnalisées dans le métavers », selon Daniel Baer.