La mise en œuvre du MRCC 2 : un défi de taille

Par La rédaction | 9 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le défi de la mise en œuvre de la deuxième étape du Modèle de relation client-conseiller (MRCC) est de taille, mais les bénéfices seront grands. C’est du moins ce qu’affirme Ian Russell, président et chef de la direction de l’Association canadienne du courtage en valeurs mobilières (ACCVM) dans une lettre publiée hier.

Le MRCC est un vaste cadre réglementaire qui établit les normes de la relation client-conseiller. La mise en œuvre du MRCC 2 s’effectuera en trois étapes. Juillet 2014 est l’échéance pour les réformes concernant l’information avant d’effectuer les transactions, les avis d’exécution et les indices de référence du rendement.

En juillet 2015, ce sera au tour de la détermination de la valeur marchande, le rapport sur les titres au nom du client et l’information sur le coût des positions. Et on complètera en juillet 2016 avec le rapport sur les frais et la rémunération, le rapport sur les frais d’acquisition reportés et le rapport sur le rendement.

« Le plus grand avantage des nouvelles règles du MRCC est moins quantitatif que qualitatif. Les règles prévoyant des rapports exhaustifs sur le rendement du portefeuille et l’obligation de déclarer les frais d’une manière claire et comparable provoqueront des discussions entre le client et son conseiller, et pas seulement sur les conseils en placement, mais aussi sur les autres services offerts, comme l’exécution des opérations, l’efficience fiscale et la tenue des dossiers », dit Ian Russell.

« Mais le défi sera de respecter l’échéancier », ajoute le président de l’ACCVM.

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La rédaction