La moitié des Canadiens ont des dettes sur leurs cartes

Par La rédaction | 11 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Quelque 46 % des titulaires de cartes de crédit au pays (37 % au Québec) ont une dette sur leur carte et 30 % ne la paient pas régulièrement chaque mois, indique un sondage pancanadien de BMO publié hier.

Menée du 12 au 15 janvier par Pollara auprès d’un échantillon de 1 200 personnes âgées de 18 ans et plus, cette enquête d’opinion révèle aussi que 28 % d’entre eux ont commencé la nouvelle année avec une dette moyenne supplémentaire de 1 192 dollars sur leur carte, un montant accumulé durant les Fêtes.

Cycle d’endettement

Le sondage montre que plus de la moitié (52 %) des répondants paient la majorité de leurs achats par carte. Mais tandis que 28 % reportent leur solde mensuel, 51 % parviennent à le régler en totalité chaque mois. De leur côté, près d’un tiers (32 %) affirment ne pas le surveiller et attendre de recevoir leur relevé de compte à la fin du mois.

En outre, un quart (26 %) des sondés admettent qu’ils se trouvent souvent pris dans un cycle où ils règlent la totalité du solde de leur carte avec leurs fonds disponibles… mais doivent s’endetter pour payer leurs autres dépenses.

« Les cartes de crédit sont un outil de paiement populaire auprès des Canadiens. Toutefois, les habitudes de dépenses non contrôlées risquent souvent d’entraîner les consommateurs dans un cycle d’endettement susceptible d’entraver l’atteinte de leurs objectifs financiers à court et à long terme », commente Nick Mastromarco, directeur général, Paiements de particuliers Amérique du nord chez BMO.

« Argent disponible supplémentaire »

Le sondage constate par ailleurs qu’un quart des Canadiens considèrent leur carte de crédit comme de l’argent disponible supplémentaire, une proportion qui atteint même le tiers (33 %) chez les jeunes de la génération du millénaire.

Enfin, le respect du budget (70 %) et le fait de dépenser pour acheter des choses qu’ils n’ont pas vraiment les moyens de s’offrir (61 %) constituent deux des principales préoccupations financières des répondants.

« Utiliser sa carte de crédit comme un outil de paiement plutôt que comme un véhicule d’emprunt est essentiel à la saine gestion des finances du ménage et incite l’utilisateur à vivre selon ses moyens », conclut Nick Mastromarco.
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