La popularité des FNB va encore s’accroître, selon BMO

Par La rédaction | 29 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La valeur de l’actif sous gestion dans le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) s’élève à 84 milliards de dollars, en hausse de plus de 10 % par rapport à la fin de l’année 2014, selon un rapport publié hier par BMO Gestion mondiale d’actifs.

Passant au crible les tendances du secteur et les attentes concernant son avenir, ce document révèle également qu’à ce jour, la valeur des nouveaux capitaux investis est de 4,5 milliards pour les FNB d’actions et de 4,7 milliards pour les fonds de titres à revenu fixe.

Jusqu’à présent en 2015, le fonds négocié en Bourse canadien ayant reçu le plus de nouveaux capitaux nets est le FINB BMO MSCI EAFE, précise l’étude.

UN ACTIF SOUS GESTION DE 22,9 G$

La popularité de ce type de fonds « démontre que les FNB sont des véhicules très efficaces pour la prise de décisions de répartition des actifs, souligne BMO dans un communiqué. Par exemple, du fait de la détente monétaire en Europe, les investisseurs [les] utilisent pour élargir leur exposition aux marchés internationaux. »

Le FINB BMO obligations fédérales à moyen terme est le second fonds à recevoir le plus de nouveaux capitaux nets à ce jour, « ce qui témoigne de la commodité de recourir aux FNB pour investir dans les titres à revenu fixe », relève par ailleurs l’institution financière.

« Au Canada, le secteur a connu une solide progression en 2015. Le nombre de personnes qui y ont recours ne cesse d’augmenter, car les investisseurs sont plus à l’aise avec ce type de placement », commente Rajiv Silgardo, co-chef de la direction, BMO Gestion mondiale d’actifs.

« Les FNB maintiennent leur popularité et continuent, malgré les fluctuations du marché, de démontrer leur utilité en raison des avantages qu’ils présentent sur le plan de la liquidité et de la diversification », ajoute-t-il.

Les fonds négociables en Bourse de BMO, qui viennent de fêter leur sixième anniversaire, comptaient, au 31 juillet, un actif sous gestion de 22,9 milliards.

DEUX GRANDS ENJEUX POUR LE SECTEUR

Le rapport se penche aussi sur les deux grandes questions qui agitent le secteur : l’efficacité de négociation, d’une part; les préoccupations liées à la concentration, d’autre part.

En ce qui concerne le premier enjeu, les experts de BMO signalent qu’« en raison de la liquidité naturelle qui unit acheteurs et vendeurs à la bourse, un FNB peut être plus efficacement négocié que la catégorie d’actifs sous-jacente ».

Par ailleurs, indiquent-ils, ce type de fond présente aussi une liquidité intra-journalière, « les cours acheteur et vendeur étant inscrits dans les frais de négociation par souci de transparence complète ».

Pour ce qui est des préoccupations liées à la concentration, les auteurs de l’étude rapportent que « certains se demandent si les FNB font augmenter le cours des titres au sein de leur indice de référence ». Et ils ajoutent qu’un tel fond, s’il est « bien conçu », témoigne « d’une diversification entre des titres liquides et permet à tous les types d’investisseurs de participer à la catégorie d’actif ».

LES TENDANCES À VENIR

Selon BMO, la popularité des FNB « continuera de croître dans différentes régions en raison de leur faible coût et de l’absence de frais complexes dans des marchés qui font l’objet d’une réforme structurelle », comme le Royaume-Uni et l’Australie.

Sont également concernés les marchés nord-américains, « où de grands investisseurs institutionnels y auront de plus en plus recours ».

Enfin, le rapport conclut qu’au moment où le marché mondial des fonds parvient à maturité et se rapproche du marché américain en termes de taille et de complexité, un cycle économique positif se met en place « dans lequel des groupes de plus en plus divers d’investisseurs et d’utilisateurs accroissent la liquidité et l’efficacité de négociation des FNB ».

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