La revente de maisons est en forte croissance à Montréal

Par La rédaction | 7 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Quelque 4 680 ventes résidentielles ont été réalisées en avril dans la région métropolitaine, soit une hausse de 12 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les données publiées hier par la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

Il s’agit du mois d’avril le plus actif depuis 2012 et de la plus forte augmentation en 35 mois, souligne l’organisme, qui regroupe plus de 9 300 membres, courtiers immobiliers.

Conséquence des bas taux d’intérêt

« Le marché immobilier profite actuellement du creux historique des coûts de financement ainsi que de la relance de l’emploi dans la métropole », commente François Bissonnette, président du conseil d’administration de la CIGM.

Tous les principaux secteurs de la région ont enregistré une augmentation du nombre de transactions. Dans l’île de Montréal, celle-ci a été de 19 %, tandis que la Rive-Nord, la Rive-Sud, Laval et Vaudreuil-Soulanges ont connu des hausses respectives de 10 %, 9 %, 8 % et 2 %.

Ce sont les ventes de plex (deux à cinq logements) qui ont le plus fortement augmenté (+15 %). De leur côté, celles de maisons unifamiliales ont grimpé de 14 % et celles de copropriétés, de 9 %.

Prix médian d’une unifamiliale : 289 000 $

Quant aux prix, ils ont légèrement progressé dans toutes les catégories de propriétés : le prix médian des unifamiliales a gagné 2 % par rapport à avril 2014 pour atteindre 289 000 dollars; celui des copropriétés et des plex a crû de 3 % pour s’établir à 231 950 et à 441 750 dollars, respectivement.

Enfin, toujours en avril, le nombre de propriétés à vendre a augmenté de 4 %, soit la plus faible hausse en plus de quatre ans.

Le marché résidentiel québécois tourne au ralenti

Après plusieurs années fastes, le nombre de propriétés vendues l’an dernier dans la province a « fléchi à son plus bas niveau en 10 ans », constate une étude publiée lundi par Desjardins.

Par la suite, « le froid inhabituel au début de 2015 explique probablement le peu de transactions conclues en janvier et en février », relève ce document. Toutefois, grâce au regain survenu en mars, les ventes ont affiché une variation annuelle de près de 3 % au premier trimestre.

Un marché des copropriétés excédentaire

Selon Desjardins, l’augmentation se chiffre à 5 % dans la région de Québec, et à 1 % dans celles de Montréal et de Gatineau. En revanche, un recul a été enregistré durant cette période à Saguenay (-2 %), à Sherbrooke (-4 %) et à Trois-Rivières (-5 %).

Étant donné que « le nombre de propriétés à vendre augmente plus rapidement que le nombre d’acheteurs, une situation de surplus caractérise les maisons unifamiliales de certaines agglomérations », note par ailleurs le Mouvement.

Ainsi, le marché des copropriétés est excédentaire dans toutes les régions métropolitaines de la province, à l’exception de Trois-Rivières.

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