La Standard Life abolira 21 postes

Par Ronald McKenzie | 30 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La décision de la Standard Life de quitter le secteur des produits individuels d’assurance vie et d’assurances maladies graves se traduira par l’abolition de 21 postes, principalement à Montréal.

Ces suppressions se produiront dans les services liés de près ou de loin au processus de ventes. Comme il y a trois postes actuellement vacants, cela signifie que 18 employés des services des ventes, de l’expérience client, de la tarification et des finances verront leur poste aboli au cours des 12 prochaines semaines. Les bureaux de Toronto, Calgary et Vancouver seront également affectés.

« Bien entendu, la Standard Life s’assure d’offrir tout le soutien nécessaire aux employés directement touchés par ce changement. Nous tenterons aussi, dans la mesure du possible, de les réaffecter à d’autres secteurs de notre entreprise », a indiqué la Standard Life à conseiller.ca.

Les conseillers qui ont vendu des produits individuels d’assurances pourront obtenir des services administratifs auprès de leurs courtiers et agents généraux. La Standard Life s’est engagée à offrir à ses détenteurs de police actuels et à ses conseillers « le même service de qualité dont ils bénéficient aujourd’hui », et à poursuivre sa collaboration avec ses agents généraux et les courtiers. « Nous nous sommes assurés de disposer du personnel et des compétences nécessaires une fois la phase de transition terminée », souligne l’assureur.

Une équipe de 62 experts, dont des tarificateurs, sera responsable de l’administration du portefeuille d’affaires actuel. Afin de faciliter la transition, la Standard Life a mis en place une « stratégie de transfert des connaissances ».

L’entreprise établie au Canada depuis 1833 ne compte aucun agent exclusif ni filiale de distribution au pays. Elle fait affaire avec 65 agents généraux (MGA), dont environ 15 au Québec.

La décision de ne plus vendre de produits individuels d’assurance vie ni d’assurances maladies graves n’aurait pas été imposée par la maison mère Standard Life plc, basée en Écosse. « C’est en examinant notre plan d’affaires canadien que nous avons pris cette décision. Nous désirons nous concentrer davantage sur les activités de notre entreprise qui présentent le plus de potentiel de croissance soutenue, notamment notre offre de produits d’épargne et de placements à long terme », fait remarquer la Standard Life.

Ronald McKenzie