La valeur du conseil illustrée par un sondage

Par Fabrice Tremblay | 27 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les clients reconnaissent de façon intuitive la valeur que leur apporte leur conseiller. Un nouveau sondage réalisé par la firme Ipsos Reid permet de montrer concrètement l’apport du conseil sur la situation financière des épargnants.

Luc Durand, président d’Ipsos Reid au Québec, a dévoilé les faits saillants de ce sondage lors d’une présentation organisée par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

Premier constat intéressant : les épargnants n’attendent pas d’avoir une importante valeur nette avant de recourir aux services d’un conseiller. Ainsi 52 % des épargnants disposaient d’économies de 25 000 $ ou moins lorsqu’ils ont commencé à travailler avec un conseiller financier professionnel. Une proportion de 21 % des épargnants disposait d’économies entre 25 000 $ et 50 000$.

Lorsqu’on demande aux épargnants de toutes tranches d’âges s’ils sont certains d’avoir assez d’argent pour prendre une retraite confortable, 46 % des épargnants qui ont un conseiller financier répondent « oui ». Cette proportion n’est que de 26 % chez les répondants qui n’ont pas de conseiller financier. « On voit qu’il y a un impact direct sur la sérénité à l’égard des objectifs de retraite », dit M. Durand.

Atteinte des objectifs Une portion du sondage cherche à connaître le niveau de préparation des Canadiens pour leur retraite. Tous âges confondus, les investisseurs qui ont un conseiller estiment avoir accumulé 29 % des sommes nécessaires pour leur retraite. Chez les personnes qui n’ont pas de conseiller, la proportion est de seulement 9 %. « On constate que tout le monde est un peu loin de l’objectif, mais la progression est nettement plus forte chez les personnes qui ont un conseiller », souligne M. Durand.

Globalement, les épargnants se disent satisfaits des caractéristiques de leur conseiller principal. Soixante-neuf pour cent (69 %) des répondants disent qu’ils ressentent de la confiance envers leur conseiller. La caractéristique qui remporte la note la moins bonne est la suivante : « Mon conseiller me contacte de façon proactive lorsqu’il y a des changements qui me touchent au niveau de l’impôt, des placements et de l’économie ». Ce sont 54 % des répondants qui sont d’accord avec cette affirmation.

Fabrice Tremblay