La vigueur américaine stimulera la croissance de l’économie mondiale

Par La rédaction | 30 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La croissance de l’économie mondiale pour 2015, estimée globalement à 3 %, sera en grande partie redevable à la force de l’économie américaine, selon les plus récentes études World Outlook et US Outlook publiées par le Conference Board du Canada (CBC). Si l’on exclut l’Asie, les autres régions économiques du globe devraient plutôt connaître des résultats flirtant avec la contre-performance, une tendance observée depuis 2012.

Pour valider l’affirmation voulant que l’économie mondiale sera à la remorque des États-Unis en 2015, le CBC formule plusieurs pronostics :

  • L’indice de croissance mondiale devrait passer de 2,6 % en 2014 à 3 % en 2014;
  • L’économie américaine devrait tirer profit de la chute du cours pétrolier, contrairement aux pays exportateurs, tel le Canada, et connaître une hausse de 3,2 %;
  • La hausse des salaires et les baisses du chômage et du coût de l’essence devraient être les facteurs positifs soutenant cette vigueur annoncée.

Il faut également tenir en compte que le prix du baril de pétrole devrait s’apprécier à la fin de l’année 2015, résultat d’une production revue à la baisse.

Un œil sur la croissance planétaire

Le document présente également des prévisions à l’échelle mondiale pour la prochaine année, dont voici les détails :

• Asie-Pacifique

Une hausse de 6 % est anticipée, exception faite du Japon, actuellement en période économique trouble. L’indice grimpe à 7 % pour la Chine, qui pourrait tirer profit de la baisse du cours pétrolier pour stimuler le marché immobilier et les investissements;

• Union européenne

Croissance économique minimale de 1,1 % : voilà ce que prévoit le World Outlook pour l’Union européenne (UE), mis à part le Royaume-Uni, qui affiche un taux de chômage inférieur à 10 %. Là encore, la plupart des pays membres devraient bénéficier du pétrole en baisse, de même que du programme d’assouplissement quantitatif. Mais l’élection du parti Syriza en Grèce et l’incertitude émanant de l’Ukraine pourraient influer sur ces prévisions, précise le rapport.

• Amérique latine

Sans indiquer de taux de croissance attendu, le document entrevoit une période plus difficile pour les pays exportateurs de pétrole, dont le Mexique et le Venezuela, dernier pays actuellement en récession et dont le taux d’inflation dépasse les 60 %.

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