La volatilité plombe les revenus des banques d’investissement

Par La rédaction | 5 avril 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Les revenus totaux des activités des banques d’investissement ont perdu 29 % au premier trimestre comparativement à la même période l’an dernier, selon les données publiées hier par Thomson Reuters.

Cette dégringolade est due à la volatilité des marchés, qui a ralenti les fusions-acquisitions et perturbé les marchés de la dette et des émissions de titres.

Ainsi, les commissions générées par les activités des banques d’investissement sont tombées à 16,2 G$ durant les trois premiers mois de 2016, soit leur plus bas niveau depuis 2009.

LA ZONE AMÉRIQUES EST LA PLUS TOUCHÉE

Au total, la chute a été de 32 % dans la zone Amériques (à 8,7 G$), de 27 % en Europe (3,9 G$) et de 18 % en Asie-Pacifique (2,6 G$).

Le marché primaire actions a été le plus affecté par ce phénomène avec un recul de 48 % sur un an des commissions encaissées par les banques, suivi par les marchés de la dette (-26 %) et des fusions-acquisitions (-18 %).

JP Morgan arrive en tête du classement des principaux acteurs du marché de la banque d’investissement avec 1,2 G$ de commissions (-23 % sur un an).

Les cinq premières places du palmarès sont occupées par des banques américaines, mais les européennes Barclays et Credit Suisse gagnent chacune une place (respectivement aux 6e et 7e rangs), tandis que la Deutsche Bank se classe au 8e rang.

La rédaction vous recommande :

La rédaction