L’année 2018 s’annonce bonne, selon Louis Vachon

Se basant sur la bonne santé de l’économie canadienne et québécoise et sur les résultats positifs enregistrés par la Banque Nationale, son PDG « envisage l’avenir d’un bon œil », rapporte La Presse.

En conférence téléphonique avec des analystes vendredi pour discuter des résultats de l’établissement qu’il dirige, Louis Vachon a dit s’attendre à une autre bonne année en 2018.

« L’exercice 2017 a été très bon et nous abordons la prochaine année avec optimisme. L’économie canadienne nous a donné un bon vent de dos et, compte tenu de notre position de banque super régionale établie au Québec, nous avons obtenu une poussée additionnelle en vertu de la performance économique robuste de la province », a-t-il notamment déclaré.

PAS DE RÉDUCTION DU NOMBRE DE SUCCURSALES

Le patron de la sixième banque en importance au pays a également indiqué que durant les 12 prochains mois, son attention et celle des autres membres de la haute direction se déplacerait de la rubrique « réduction de coûts » vers celle des « coûts de transformation ». « La différence se situe au niveau technologique en termes d’automatisation et de numérisation », a-t-il précisé.

« Il y aura encore des réductions de coûts, mais la majorité des économies seront réalisées par des changements technologiques », a encore ajouté le PDG de la BN, qui a pris en exemple le nord de l’Europe, où plusieurs banques ont amélioré leur efficacité en utilisant le levier de la technologie. « Cela été fait ailleurs dans le monde et on devrait donc être en mesure de le faire ici aussi », a-t-il souligné.

Louis Vachon a par ailleurs affirmé ne pas envisager de réduction notable du nombre de succursales de la banque, mais s’orienter plutôt vers une réduction du nombre de pieds carrés de ses agences. « Nous avons déjà diminué le nombre d’employés en succursale, ce qui a fait baisser le coût par unité et ce coût continuera de baisser avec leur « redesign » », a-t-il conclu.

La BN recherche des employés en TI

La banque souhaite pourvoir près de 400 postes dans son secteur des technologies de l’information (TI) au cours des prochains mois, alors qu’elle se transforme, comme la plupart de ses concurrentes, pour répondre aux nouveaux besoins de sa clientèle, rapporte QMI.

Toutefois, « les ingénieurs informatiques et d’autres experts en TI ne courent pas les rues actuellement, surtout dans les secteurs où la sixième banque en importance au pays se cherche des employés », note l’agence de presse de Québecor Media. Celle-ci ajoute que cette pénurie de main-d’œuvre pourrait retarder la concrétisation de certains projets technologiques du groupe.

Depuis un an, la BN a supprimé près de 900 emplois afin de réinvestir les montants ainsi dégagés dans son virage numérique, rappelle QMI.

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