L’attrait pour les actifs non traditionnels augmente

Par La rédaction | 1 avril 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La forte concurrence dans le marché canadien de la gestion de patrimoine et d’actifs a un impact positif sur le recrutement de gestionnaires d’actifs non traditionnels.

Selon une analyse de Deloitte, les acquéreurs sont davantage portés à faire appel à des prêteurs privés et à des sociétés de capital-investissement ainsi qu’à des gestionnaires qui adoptent des stratégies spécialisées ou différenciées.

« La forte demande de la part des investisseurs et le rendement supérieur attendu font des solutions non traditionnelles une option attrayante dans un contexte de faibles frais de gestion, de faibles taux d’intérêt et de concurrence croissante », soutiennent les auteures, Kendra Thompson et Lisa Weatherbed, deux associées de la firme de consultants.

Selon elles, six tendances alimentent les activités de F&A en gestion de patrimoine et d’actifs au Canada.

  • La concurrence accrue et la pression sur les coûts : le nombre croissant d’entreprises de technologies financières et de concurrents non traditionnels qui font leur entrée dans le secteur entraîne une réduction des frais de gestion.
  • Le besoin d’expansion et distribution : un besoin d’expansion se manifeste pour compenser les salaires et les coûts d’administration des fonds qui sont fixes.
  • Une quête de nouvelles capacités : d’une part, il y a les investisseurs qui s’attendent aujourd’hui à des services de gestion de patrimoine numériques modernes et personnalisés. D’autre part, les gestionnaires d’actifs recherchent les domaines où le potentiel de rendement est plus élevé, comme c’est le cas pour les actifs non traditionnels.
  • Des changements dans la chaîne de valeur: en faisant appel à des gestionnaires de patrimoine, les gestionnaires d’actifs souhaitent augmenter leurs revenus en offrant des services supplémentaires aux clients, ce qui leur permettra d’accroître leur part du portefeuille.
  • Une faible croissance interne : le taux de croissance annuel composé (TCAC) médian et moyen des revenus sur trois ans pour les gestionnaires d’actifs canadiens est de 2,3 % et de 7,4 %, respectivement.
  • La planification de la relève : en raison du départ à la retraite de gestionnaires de patrimoine et de conseillers, les gestionnaires d’actifs ont l’occasion d’acquérir des clients, des actifs sous gestion et de nouvelles gammes de services.