Le conseil indépendant en perte de vitesse aux États-Unis

Par La rédaction | 29 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Photo : 123RF

Aux États-Unis, un marché difficile découragerait les conseillers de quitter leur employeur pour se lancer à leur compte, selon Tim Hockey, PDG de TD Ameritrade. 

Il s’exprimait à l’occasion de la présentation des résultats financiers de son entreprise pour l’année fiscale 2019. Ses propos ont été rapportés sur Financial-planning.com.

Tim Hockey croit, comme d’autres experts, que cette prudence ne durera pas et qu’elle est liée à des phénomènes passagers.

MARCHÉ VOLATIL

Présentement, les investisseurs n’ajoutent pas autant d’argent à leur portefeuille d’investissement en raison de la volatilité du marché. De plus, la fermeture temporaire du gouvernement fédéral en janvier dernier aurait ralenti les mouvements des conseillers, puisque la Securities and Exchange Commission (SEC) a été fermée pendant cette période. Les conseillers qui voulaient partir à leur compte se sont donc retrouvés dans une file d’attente. 

LES INTENTIONS SONT LÀ

Selon Jeff Nash, recruteur et PDG de Bridgemark Strategies, la baisse de mouvement chez les indépendants est liée à un ralentissement plus généralisé dans toute l’industrie de la gestion de patrimoine. Elle serait toutefois l’arbre qui cache la forêt. Jeff Nash soutient en effet que plusieurs ont envie, voire l’intention ferme, de quitter leur firme pour jouer solo.

« Je crois que le nombre total de gens qui pensent à quitter a augmenté, notamment dans les deux derniers mois », avance-t-il. 

Malgré le ralentissement, TD Ameritrade a attiré de nouveaux investisseurs sur sa plateforme au deuxième trimestre. La firme offre des services, des conseils et une plateforme numérique aux conseillers indépendants. Elle compte désormais 7 000 conseillers en placements, contre 6 000 en septembre. Tim Hockey est convaincu que ce chiffre continuera d’augmenter et que le ralentissement récent est une « anomalie » liée au marché volatile de la fin de 2018.

La rédaction