Le déficit du FISF a fondu de moitié en un an : le RICIFQ réagit

Par Anaïs Chabot | 21 octobre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Léon Lemoine, porte-parole du RICIFQ

Le Regroupement des conseillers Indépendant de l’industrie Financière du Québec (RICIFQ) a tenu a réagir à un article publié mercredi sur Conseiller.ca. Dans cet article, on apprenait que le déficit du Fonds d’indemnisation des services financiers (FISF) avait fondu de moitié depuis l’année dernière. Hors, selon le RICIFQ, il ne faut pas oublier que ce déficit est dû à une faute commise non pas par un conseiller, mais bien par un gestionnaire, et qu’il n’aurait pas dû exister.

« Nous sommes très heureux que le déficit ait fondu de moitié, affirme Léon Lemoine, porte-parole du RICIFQ. Mais il ne faut pas oublier que c’est parce que l’AMF a décidé d’indemniser les victimes de Norbourg à même ce fonds que ce déficit existe. Mais Norbourg n’était pas une faute de conseiller, mais bien de gestionnaire. »

M. Lemoine tient à souligner qu’historiquement, le FISF a été mis sur pied par des conseillers, afin d’éponger les fautes qui pourraient être commises par des conseillers. Au départ, ce sont les conseillers eux même qui l’ont géré. Mais, avec la création de l’Autorité des marchés financiers en 2004, la gestion du FISF a été transmise à l’organisme de réglementation. Ce qui fait dire que au porte-parole du RICIFQ que l’AMF est désormais juge et partie.

« En 2007, les cotisations des conseillers au FISF ont été majorées de 200 %, dans le but d’éponger ce déficit créé par Norbourg. Ce devait être pour une courte période seulement, mais en 2011, le montant des cotisations n’a toujours pas été réduit. Les conseillers n’auraient pas dû devoir payer pour Norbourg », ajoute M. Lemoine.

Anaïs Chabot