Le recrutement des gestionnaires de portefeuille facilité

Par La rédaction | 7 octobre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un changement récent à la réglementation touchant la sélection des gestionnaires de portefeuille pourrait changer la donne pour les institutions financières, note le Globe and Mail dans cet article.

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont modifié en juin dernier la réglementation entourant la sélection des gestionnaires de portefeuille, en éliminant l’exigence voulant qu’un candidat se doit de détenir un minimum de deux ans d’expérience en sélection de titres.

Cette modification de la réglementation a permis aux sociétés d’investissement d’élargir le bassin de candidats considérés, tout en permettant davantage de spécialisation dans leurs rangs. Désormais, les firmes auront la possibilité d’embaucher des conseillers spécialisés dans la sphère relationnelle avec les clients, sans être impliqués dans les décisions de placements.

À titre d’exemple, les grandes entreprises ont généralement des gestionnaires de portefeuille et des analystes dans l’équipe d’investissement, qui prennent des décisions sur les titres, explique Katie Walmsley, présidente de l’Association canadienne des gestionnaires de portefeuille à Toronto.

« Et puis, vous avez les spécialistes de la relation client, qui sont des gestionnaires de portefeuille à part entière avec leur titre et leur expérience en gestion de portefeuille, mais qui sont davantage là pour aider à connaître le client et les problèmes d’adéquation sans prendre des décisions de transactions. »

« Depuis que les ACVM ont annoncé en juin des mesures visant à faciliter le recours par les gestionnaires de portefeuille à des spécialistes de la gestion des relations avec la clientèle, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a reçu des demandes de plusieurs sociétés intéressées, dit Rachel dePass, spécialiste principale des affaires publiques à la CVMO sise à Toronto. À ce jour, nous avons reçu une poignée de candidatures et nous espérons en recevoir davantage, car les entreprises comprendront comment la mise à jour peut avoir un impact sur leurs modèles commerciaux. »

La rédaction