Le télétravail s’enracine chez Raymond James

Par Sylvie Lemieux | 5 février 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme à la maison qui effectue une vidéoconférence.
Photo : filadendron / iStock

Depuis le début de la pandémie, la façon de travailler des conseillers financiers a bien changé. Chez Raymond James, on est loin de s’en plaindre.

« Le télétravail change les façons de faire. On a gagné en productivité et en qualité de vie, explique Richard Rousseau, vice-président du conseil, Groupe gestion privée », pour Raymond James au Québec.

Comme il y a moins de déplacements à faire, les conseillers ont aussi augmenté leur efficacité. Ils ont plus de temps pour faire de la recherche et procurer les meilleurs conseils à leurs clients.

La firme de courtage a évidemment mis en place les mesures de sécurité et de protection de la confidentialité recommandées par les organismes réglementaires. Il y a toutefois un aspect plus difficile à gérer, soit maintenir la cohésion et la mobilisation des équipes quand le travail se fait à distance.

« L’isolement affecte certaines personnes plus qu’autres », explique Richard Rousseau. Une réunion hebdomadaire lui permet de garder un contact avec ses différentes équipes. La direction de chacune des succursales du groupe organise des événements pour créer des moments de cohésion par visioconférence, que ce soit des séances d’exercices, des pauses café virtuelles, etc. « Tous les outils sont bons pour créer des moments de rencontre entre collègues », dit-il.

DES ESPACES DE TRAVAIL REPENSÉS

Le confinement n’a pas été mauvais non plus pour le développement des affaires. « Nos conseillers sont plus occupés que jamais », souligne M. Rousseau.

Avant la pandémie, le télétravail était utilisé de façon restreinte chez Raymond James. Il est maintenant là pour rester même après la pandémie. La firme est d’ailleurs en train de réviser ses besoins en termes d’espaces de bureaux à travers le Canada.

« On a mené un sondage auprès de nos conseillers pour mieux savoir comment s’ajuster, explique Richard Rousseau. Seulement le tiers d’entre eux veulent revenir au bureau à temps plein parce que l’aspect social leur manque trop. Un autre tiers veut y venir de façon occasionnelle alors que les autres veulent être en télétravail à 100 %. On va donc réduire la taille de nos bureaux pour adopter une formule plus flexible où il faudra réserver son espace de travail. »

Il s’agit plus d’une « reconfiguration de notre parc immobilier que d’une rétraction, explique M. Rousseau. On poursuit notre plan d’expansion au Québec. On vient d’ouvrir un bureau à Brossard qui est déjà plein, on aura bientôt besoin d’espaces supplémentaires. »

La firme, dont les actifs sous gestion sont de 60 G$ au Canada, prévoit d’ailleurs l’ouverture d’autres succursales au cours des prochains mois notamment en Estrie et dans Lanaudière.

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Sylvie Lemieux

Sylvie Lemieux est journaliste pour Finance et Investissement et Conseiller.ca. Auparavant, elle a notamment écrit pour Les Affaires.