Le TSX au beau fixe

Par Soumis par CIBC | 20 mars 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Butsaya Ruengpen / 123RF

Mis à part quelques secteurs sensibles aux hausses de taux d’intérêt, le marché boursier canadien promet encore de belles performances pour 2018, estime Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuilles, actions canadiennes pour Gestion d’actifs CIBC.

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« La récente saison de résultats financiers a montré beaucoup de signes positifs. Je m’intéresse surtout à la croissance d’un trimestre à l’autre et d’une année à l’autre, et c’est pourquoi je fais preuve d’un grand optimisme pour le marché financier », dit Craig Jerusalim.

« D’un trimestre à l’autre, les entreprises du TSX affichent 20 % de croissance des revenus et 22 % de croissance des profits. Ce sont des résultats très positifs car ils ne comprennent pas seulement de meilleurs profits dûs à des réductions de coûts ou à des rachats d’action. Ils indiquent également des ventes en hausse », dit-il

L’expert note que cette croissance se manifeste à travers le marché canadien, mis à part deux secteurs qui traînent la patte : l’énergie et les services d’intérêt public. Le secteur qui s’est montré le plus fort, bien qu’il soit petit, a été celui de la santé. Un autre secteur en forme est celui des services financiers, qui occupe une large partie du TSX. Cela est notamment dû aux hausses des taux qui ont permis aux banques d’accroître leurs marges de profit.

Il cite aussi les technologies, où certaines entreprises traversent un momentum, comme Shopify, Kinexis, CGI et OpenText. Quant au secteur industriel et à celui des matières premières, leur croissance au Canada est synchronisée avec la tendance mondiale.

D’après Craig Jerusalim, ces belles performances devraient se poursuivre « en raison de la croissance sous-jacente et des profits des entreprises ».

Dans son portefeuille sous gestion, ces constats se sont traduits par un rééquilibrage en faveur des secteurs qui présentent les éléments fondamentaux les plus solides, et qui profitent des hausses de taux d’intérêt. En revanche, M. Jerusalim dit avoir réduit son exposition aux titres qui sont sensibles aux taux d’intérêt, comme les services d’intérêt public, les télécommunications et les fonds de placement immobilier.

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

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