Les 3 défis de l’économie canadienne en 2016

Par La rédaction | 14 mars 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Même si elle prévoit une hausse du PIB canadien supérieure à celle enregistrée en 2015, la banque RBC ne s’en cache pas : l’économie du pays aura fort à faire pour demeurer en bonne santé en 2016.

Dans son rapport Perspectives économiques et financières publié vendredi, l’institution cible trois facteurs qui vont immanquablement influencer le marché canadien. Entre la faiblesse du cours du pétrole, les exportations plus fermes et les dépenses de consommation en hausse, voici un portrait de ce qui nous attend d’ici la fin de l’année.

1. Les exportations vers les États-Unis continueront de grimper

La faiblesse du dollar canadien a contribué à faire bondir le volume des exportations de 1,2 G$ en décembre 2015, explique le rapport de la RBC.

Ce n’est que la sixième fois que les ventes mensuelles affichent une telle croissance en 5 ans.

« En 2016, on prévoit que la demande intérieure ferme aux États-Unis et la faiblesse du dollar canadien appuieront davantage les exportations d’automobiles, de biens de consommation, de machinerie, d’équipement et de bois d’œuvre, et qu’elles amélioreront la situation du secteur manufacturier », explique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef à RBC.

2. Le prix du pétrole influencera le dollar canadien

La RBC souligne que les sociétés canadiennes du secteur énergétique ont réduit leurs investissements de 40 % en 2015, alors que les prix du pétrole et du gaz naturel se dirigeaient vers le bas. La forte corrélation entre les prix du pétrole et le dollar canadien s’est maintenue depuis le début de l’année. Résultat? Le dollar a atteint son niveau le plus bas en 13 ans.

« Une reprise attendue des prix du pétrole au deuxième semestre de l’année renforcera le dollar canadien », soutient M. Wright.

RBC prévoit d’ailleurs que le dollar canadien terminera l’année à 0,75 $US.

3. Les dépenses de consommation monteront en flèche

Les consommateurs canadiens sont un important moteur de croissance depuis plusieurs années et cette tendance devrait se poursuivre pour le reste de 2016, croient les spécialistes de la RBC. Les ventes de maisons sont demeurées solides depuis janvier et la vigueur du marché du logement a fait grimper la demande de crédit hypothécaire.

« Bien que la hausse des emprunts présente un risque, la bonne santé du marché du travail et les faibles taux d’intérêt devraient permettre aux Canadiens d’assumer leurs dettes au cours de la prochaine année », mentionne Craig Wright.
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