Les actions pourraient grimper jusqu’en 2019

Par La rédaction | 17 janvier 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une récente enquête mensuelle de Bank of America Merrill Lynch (BAML) menée auprès de grandes sociétés de gestion internationales prévoit que les marchés d’actions mondiaux pourraient continuer à progresser encore deux ans, rapporte Reuters.

L’agence de presse indique en effet que selon cette enquête d’opinion, réalisée du 5 au 11 janvier auprès de 183 gérants représentant un encours de 526 G$ US, une majorité d’investisseurs s’attendent à ce que la phase haussière sur les marchés se poursuive jusqu’en 2019.

Lors de la précédente enquête, en décembre, la majorité d’entre eux escomptaient que les Bourses mondiales connaîtraient un pic lors du deuxième trimestre 2018, prévision qui depuis lors a été reportée à 2019.

MOINS DE LIQUIDITÉS DANS LES PORTEFEUILLES

« Les investisseurs continuent de favoriser les actions », a confirmé à Reuters Michael Hartnett, responsable de la stratégie investissement à BAML. D’après lui, la proportion de positions à « surpondérer » les actions dans les répartitions atteindrait ainsi 55 %, soit son plus haut niveau depuis deux ans.

Sur la même période, observe l’agence de presse, les investisseurs ont globalement réduit le niveau de liquidité de leurs portefeuilles à 4,4 %, comparativement à 4,7 % lors du précédent sondage, ce qui représente leur plus bas niveau depuis cinq ans. Plus des deux tiers d’entre eux (67 %) ont par ailleurs tendance à « sous-pondérer » les obligations souveraines.

Selon BAML, l’écart de positionnement des investisseurs entre les actions et les emprunts d’État est le plus important jamais enregistré depuis 2014.

CRAINTE N0 1 DES INVESTISSEURS : L’INFLATION

Interrogés par le groupe financier sur ce qui constitue aujourd’hui, d’après eux, le principal risque pour les marchés, 36 % des sondés répondent qu’ils redoutent une trop forte inflation ou un krach des obligations, autrement dit une envolée des taux d’intérêt à long terme. De même, 19 % d’entre eux disent craindre une éventuelle erreur de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine ou de la Banque centrale européenne.

Enfin, le sondage montre que les gérants de fonds continuent de privilégier la zone euro pour leurs placements, avec une proportion de 45 % de positions à « surpondérer ». Dans l’ensemble, les investisseurs se renforcent aussi sur les marchés émergents, 41 % d’entre eux ayant une position à « surpondérer », comparativement à 34 % en décembre.

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