Les caisses affichent de faibles gains au 2e trimestre

25 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Le bouleversement des marchés boursiers mondiaux a effacé la majeure partie des gains enregistrés sur les titres à revenu fixe durant le trimestre terminé en juin, d’après les conclusions d’une étude publiée par RBC Dexia Services aux Investisseurs.

Dans l’univers RBC Dexia représentant 340 milliards de dollars canadiens, les actifs de régimes de retraite canadiens ont à peine augmenté de 0,2 % au trimestre se terminant en juin 2011, augmentant sensiblement le rendement cumulatif annuel à 2,2 %. « Les préoccupations quant à la vigueur de la reprise aux États-Unis et la crise de la dette européenne ont provoqué une légère correction, mais une remontée à la fin du trimestre a amorti le choc », a déclaré Don McDougall, directeur général, Services-conseils chez RBC Dexia.

Les actions canadiennes ont été la catégorie d’actifs la plus durement touchée durant le trimestre. En effet, l’indice composé S&P/TSX a perdu 5,2 %, éliminant presque tous les gains réalisés au trimestre terminé en mars.

« La baisse des coûts des produits de base a eu des répercussions négatives sur les secteurs de l’énergie et des matériaux. Le secteur de la technologie a également été touché », a précisé M. McDougall. « La plupart des régimes de retraite affichaient une sous-pondération dans ces deux grands secteurs et, par conséquent, ont surclassé le marché de 0,4 %. Depuis le début de l’année, les régimes de retraite ont seulement augmenté de 0,2 %, un rendement semblable à celui de l’indice de référence S&P/TSX. »

Les actions étrangères sont demeurées en territoire positif, grâce à une gestion active. Ainsi, les régimes canadiens ont progressé de 0,1 % durant le trimestre, par rapport à une chute de 0,3 % de l’indice MSCI Monde. Les résultats de l’année en cours montrent une hausse de 2,1 % pour les régimes de retraite en dollars canadiens. « Les fluctuations des devises ont eu tendance à s’annuler entre elles cette année, puisque la force du dollar canadien par rapport au dollar américain a largement contrebalancé sa faiblesse par rapport à l’euro et au yen », a ajouté M. McDougall.

Les obligations ont apporté un soutien essentiel, bénéficiant d’une hausse de 2,8 % durant le trimestre, en dépit d’une liquidation vers la fin du mois du juin. « Tandis que les craintes d’une inflation s’estompaient et qu’un scénario de ralentissement de la croissance mondiale se développait, la performance est venue des titres à plus longues échéances, avec le DEX long terme progressant de 3,9 % par rapport à 2,5 % pour le DEX universel. », a enfin ajouté M. McDougall.