Les Canadiens boudent les placements à l’étranger

Par Andrea Lubeck | 20 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une majorité de Canadiens préfèrent investir sur le marché national, malgré une quantité infime de titres négociés sur les marchés canadiens.

En effet, 68 % prévoient investir principalement au Canada pour leur portefeuille de retraite, alors que les 32 % restants décident de se tourner vers les marchés internationaux, révèle un sondage de Gestion d’actifs CIBC.

Près de la moitié (48 %) des jeunes de 18 à 34 ans prévoient détenir des actions mondiales. Cette statistique plonge à 30 % pour les 35 à 44 ans.

Pour ceux qui préfèrent investir au Canada, 59 % choisissent les placements garantis, alors que 35 % détiennent des actions.

« Même si le marché canadien est une base solide de placement, la diversification est un facteur important pour les investisseurs à long terme, indique Luc de la Durantaye, directeur général, Répartition de l’actif et Gestion des devises, chez Gestion d’actifs CIBC. Il y a 40 000 titres qui se négocient sur les marchés mondiaux et moins du dixième de cette quantité sur les marchés canadiens. »

L’étude dévoile de plus que 44 % des investisseurs visent la croissance à long terme de leur placement, d’où l’importance de la diversification, explique Jean-Pierre Gueyie, professeur à l’École des sciences et de la gestion (ESG) de l’UQAM. « L’objectif de diversifier est de faire en sorte que si certains placements acquis connaissent une baisse, que les autres ne fassent pas pareil. »

« Les marchés internationaux offrent des placements à fort potentiel de rendement. En investissant dans d’autres marchés, on réduit le risque, il est donc attrayant pour ceux qui désirent voir leur investissement fructifier de sortir des marchés canadiens », souligne-t-il.

Andrea Lubeck