Les plus fortunés veulent préserver leurs richesses

Par La rédaction | 11 septembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Homme d'affaire tenant une valise contenant de l'argent.
Photo : Ion Chiosea / 123RF

En raison de l’incertitude des marchés, la situation géopolitique et les nouvelles règles fiscales internationales, la majorité des Canadiens fortunés (53 %) s’intéressent davantage à assurer la pérennité de leur patrimoine qu’à accroître leurs richesses, révèle un récent sondage de RBC Gestion de patrimoine.

Mené par Economist Intelligence Unit, le sondage montre que les Canadiens les plus fortunés sont inquiets quant à la pérennité de leur patrimoine. Parmi les facteurs qui les préoccupent, les changements fiscaux au Canada sont leur souci principal (48 %) suivi par l’incertitude économique mondiale (46 %) et la hausse du coût de la vie (45 %).

La majorité des répondants (63 %) surveillent beaucoup plus leur portefeuille qu’auparavant en raison du cycle économique actuel et 76 % conviennent que les marchés actuels obligent les investisseurs à être plus souples et réactifs.

« Bien que les placements et la gestion de portefeuille demeurent une priorité, nos clients fortunés sollicitent de plus en plus nos conseils et notre soutien dans les domaines de la stratégie fiscale, de la préservation du patrimoine, de la planification successorale et de la philanthropie », déclare Tony Maiorino, chef, Services de gestion de patrimoine RBC, nullement étonné par ces résultats.

Malgré leur compte en banque rempli, la majorité des Canadiens fortunés estiment qu’il est important de ne pas faire étalage de ses richesses (77 %). Moins de la moitié (42 %) considère que l’achat de biens de luxe leur procure une grande satisfaction.

UN ÉCART DE GÉNÉRATION

Les réponses du sondage ne varient pas vraiment selon l’âge des Canadiens fortunés. Là où l’écart entre les générations se creuse, c’est sur le plan de l’approche. Ainsi, les personnes de moins de 54 ans affirment, dans une plus grande proportion (73 %) que les plus âgés (66 %), qu’il devrait y avoir un équilibre entre la création de richesse personnelle et la possibilité pour tous les membres de la société de bâtir un patrimoine.

Par ailleurs, les jeunes Canadiens fortunés semblent davantage intéressés par l’investissement responsable que les plus âgés. Ainsi, ceux de plus de 54 ans sont moins enclins à affirmer qu’il est important d’investir de façon éthique que ceux de moins de 54 ans, les pourcentages s’élèvent respectivement à 9 % et 21 %.

Finalement, le degré d’aisance par rapport aux diverses catégories de titres varie beaucoup d’une génération à l’autre. Si les actions demeurent la catégorie de titres privilégiée par tous les Canadiens fortunés, les plus âgés sont plus susceptibles d’en détenir (80 %) que les plus jeunes (56 %).

La rédaction