Les Canadiens prévoient se montrer généreux cette année

Par La rédaction | 6 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Près de six Canadiens sur 10 (59 %) prévoient faire des dons de bienfaisance une priorité en 2016, selon un sondage publié hier par BMO Gestion de patrimoine.

Cette enquête d’opinion nationale révèle que les principales causes ou secteurs qu’ils entendent soutenir sont la santé et les soins médicaux (54 %), la lutte contre la pauvreté et l’aide aux démunis (48 %), le bien-être des animaux (27 %) et les fondations (20 %).

Près du tiers des sondés (32 %) répondent qu’ils donneront de l’argent aux mêmes organismes de charité qu’en 2015, tandis que 56 % indiquent qu’ils envisagent de changer.

LE QUÉBEC EN DERNIÈRE POSITION

Le Québec arrive une nouvelle fois bon dernier au palmarès de la générosité, avec seulement 55 % d’intentions de dons, comparativement à 60 % en Ontario, 61 % en Alberta, 62 % en Colombie-Britannique et 66 % dans les Prairies.

Bien que les répondants aient souvent une idée assez précise des causes ou des secteurs auxquels ils veulent venir en aide, le sondage montre par ailleurs que plus de la moitié d’entre eux (58 %) n’ont pas de stratégie et qu’ils donnent là où ils en ressentent le besoin ou s’ils ont l’argent pour le faire.

Les Canadiens n’ont pas de stratégie philanthropique parce que :

  • ils préfèrent donner au cas par cas (33 %);
  • ils n’en voient pas la nécessité (31 %);
  • ils n’ont pas assez d’argent pour donner de façon régulière (31 %).

DES DONS « FISCALEMENT JUDICIEUX »

Seules 42 % des personnes interrogées affirment posséder les connaissances requises pour élaborer elles-mêmes une stratégie de dons de charité, tandis que 51 % indiquent savoir comment intégrer leurs dons à un plan financier global, selon l’étude.

« Avoir une stratégie de dons permettra d’avoir la plus grande incidence possible sur les causes qui vous tiennent le plus à cœur et rendra votre geste d’autant plus gratifiant », commente Marvi Ricker, vice-présidente et directrice générale des services-conseils en philanthropie à BMO.

« Un professionnel financier peut vous aider à élaborer un plan philanthropique et faire en sorte que vos dons soient fiscalement judicieux. Quiconque, quel que soit son budget, peut être philanthrope; c’est l’état d’esprit qui compte et non le montant du don », conclut-elle.

Le sondage a été effectué par Pollara du 4 au 7 décembre auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

La rédaction