Les conseillers canadiens tirent profit des données

Par La rédaction | 29 mars 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les gestionnaires canadiens se démarquent de leurs pairs à travers le monde pour transformer les données de leurs clients en dollars et stimuler la croissance de leurs placements, selon une étude de CIBC Mellon, qui a consulté 200 gestionnaires d’actifs au Canada et dans le reste du monde.

Les institutions financières d’ici se distinguent dans leur manière d’exploiter les outils, l’expertise et l’infrastructure nécessaires pour transformer les données de leurs clients, un savoir-faire recherché en particulier par les investisseurs institutionnels qui souhaitent obtenir un avantage concurrentiel, conclut le sondage.

Les gestionnaires canadiens utilisent principalement l’analyse des données dans la gestion du rendement et des risques (55 %), et pour la sélection et la répartition des actifs (45 %).

Ils sont également moins enclins que leurs pairs mondiaux à externaliser leurs activités, préférant générer de la valeur grâce à leurs talents internes. Selon le sondage, seule la moitié des gestionnaires canadiens prévoient d’externaliser les opérations de données, comparativement à 78 % chez l’ensemble des répondants.

« Les données sont de plus en plus reconnues comme l’une des catégories d’actifs les plus importantes pour les investisseurs institutionnels – comme outil opérationnel, comme source de renseignements sur les investissements concurrentiels et même comme actif investissable en soi », affirme Darcie James Maxwell, chef des services numériques d’OMNI Canada, division de BNY Mellon.

Le travail à distance et le développement de l’environnement virtuel durant la pandémie ont contribué à accélérer cette tendance, ajoute Joe Lacopo, vice-président, gestion des relations et cochef de segment, gestionnaires d’actifs chez CIBC Mellon.

La moitié des gestionnaires interrogés par la firme signalent par ailleurs que l’obtention de données de haute qualité en temps réel et la difficulté à créer une source centralisée d’informations constituent les principaux obstacles à l’analyse de données.